FUKUSHIMA - 22 avril 2011 - Quoi de neuf N°29 - Dernières nouvelles - NATURE(S)
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Plusieurs heures ce matin à visionner des reportages et notamment la conférence de presse d'EDF. Un conférence d'une heure pile au cours de laquelle EDF a présenté quelques unes des propositions qui seront faites dans les semaines à venir à l'Autorité de sureté nucléaire (ASN). EDF a été dans son rôle : pour paraphraser son président M. Proglio, tout sera fait pour éviter l'accident, dans le domaine de l'humainement possible. Une force d'intervention rapide sera, comme son nom l'indique, "capable de remédier en 24 à 48 heures à un accident du type de celui intervenu à Fukushima au Japon" notamment avec des groupes électrogènes diesel".
Une faille cependant dans ces beaux discours : le renvoi de toute responsabilité vers les opérateurs. Pour Fukushima, c'est Tepco. C'est dire "nous on fait le maximum, après, si l'opérateur fait n'importe quoi, ce n'est pas de notre responsabilité". Ce n'est pas faux, mais dès lors où et la sécurité ? C'est que le nucléaire concerne la Terre entière et pas seulement celles et ceux qui vivent autour de l'opérateur défaillant.
Plus généralement, tous les tenant du "nucléaire malgré tout" montent au créneau (d'où la vignette d'ouverture, extraite de l' "Empire contre-attaque" !). Pendant ce temps de nombreuses manifestations s'organisent.
MISE A JOUR DE 15H30
Pendant ce temps au JAPON...Tout va bien.
EURONEWS
Des tests de radioactivité sur le lait maternel au Japon
"Il s’agit d’une “mesure de précaution” pour évaluer si le lait de certaines femmes est éventuellement contaminé après l’accident à la centrale nucléaire de Fukushima. De faibles traces d’iode radioactif 131 ont été retrouvés dans certains prélèvements de lait maternel selon une ONG nippone. Le gouvernement japonais précise toutefois qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer."
Pour rassurer la population locale, le porte-parole du gouvernement nippon a dégusté quelques légumes sur un marché de la préfecture de Fukushima.
"Le problème de rayonnement est déjà fini."
Après le discours du directeur, le médecin de l'école dans son manteau blanc a déclaré d'un ton neutre que, fondée sur la science : "les gens devraient savoir que le pire des dégâts du tremblement de terre qui s'était passé et que les fuites de rayonnement de l'usine de Fukushima Daiichi sont en baisse et devraient bientôt disparaître."
"Le problème de rayonnement est déjà terminé," a-t-il dit aux enfants et leurs parents. "Vous pouvez aller à l'école et aller à l'extérieur sans aucun problème".
http://japanfocus.org/-Makiko-Segawa/3516
Cérémonie de la rentrée scolaire à l'école Yumoto Moyen-Daini, la ville de Iwaki, Fukushima
ROMANDIE NEWS
(©AFP / 22 avril 2011 12h19)
Fukushima: le patron de Tepco face à la colère des victimes
TOKYO - Quand pourrons-nous rentrer chez nous ?: colère et larmes dans la voix, les Japonais contraints d'abandonner leurs maisons pour échapper aux fuites radioactives de la centrale de Fukushima ont rencontré vendredi le patron de l'opérateur, venu présenter ses excuses.
Près de six semaines après la catastrophe, Masataka Shimizu, PDG de Tokyo Electric Power (Tepco), dont la passivité durant les premiers jours de la crise a suscité incompréhension et vives critiques, s'est rendu pour la première fois dans le centre d'évacuation de Koriyama, à environ 50 km de la centrale endommagée à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars.
JAPON
ZONE D'EXCLUSION
Amende voire prison
« La mise en place d'une zone interdite et les ordres d'évacuation (du mois dernier) visent à assurer la sécurité de la population. Nous adopterons de strictes mesures juridiques contre ceux qui tenteront d'entrer dans la zone », a-t-il menacé. Les contrevenants seront passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 100 000 yens (835 euros) ou d'une période de détention provisoire. « En ce qui concerne les habitants, je ne peux que leur demander d'être compréhensifs afin qu'aucune poursuite judiciaire ne soit engagée contre eux », a ajouté Edano lors d'une conférence de presse.
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), estime que la reprise en main de la centrale ne se fera pas avant la fin de l'année, au mieux. Mais ça ne veut pas forcément dire que la population locale pourra retourner chez elle.
Par ailleurs, un nouveau séisme de magnitude 6,3 a touché hier l'est du Japon. Des centaines de secousses, plus ou moins violentes, ont été enregistrées depuis le 11 mars.
LE POINT DE L'IRSN
Situation de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon.
Situation sur le site de Fukushima Daiichi
L’état de trois réacteurs (1, 2 et 3) reste préoccupant. L’eau douce est maintenant utilisée pour refroidir les réacteurs et les piscines. Néanmoins, ce refroidissement s’effectue toujours par injection d’eau en cuve en circuit ouvert et ne peut donc être pérenne. TEPCO injecte depuis le 6 avril à un débit faible de l’azote à l’intérieur de l’enceinte du réacteur n°1 afin de limiter le risque d’explosion de l’hydrogène présent dans ce bâtiment. La même action sera réalisée ultérieurement dans les enceintes des réacteurs 2 et 3. Ces opérations, qui dureront plusieurs jours pour chaque réacteur, pourront générer de nouveaux rejets atmosphériques. L’évolution de la pression enceinte du réacteur n°1 confirme la présence d’une fuite de cette enceinte selon TEPCO.
TEPCO a déplacé les tableaux d’alimentation électriques pour les protéger contre les effets d’un tsunami.
La présence d’eau contaminée dans les bâtiments des turbines des trois unités résulte des déversements d’eau sur les réacteurs pour assurer leur refroidissement ainsi que de probables fuites d’eau en provenance des bâtiments des réacteurs 2 et 3. Le pompage de cette eau est une opération délicate compte tenu de la quantité d’eau à traiter et de sa forte contamination.
Une fissure du puits adjacent au bâtiment turbine du réacteur 2 a entraîné un rejet direct d’eau fortement contaminée dans la mer. TEPCO a stoppé ce rejet le 6 avril vers 6h00 heure locale en colmatant la fuite par une injection de silicate de sodium. Une partie de l’eau contaminée présente dans ce puits a été pompée et stockée dans le condenseur de la turbine afin de la « confiner ».
Du 4 au 10 avril, TEPCO a effectué des rejets volontaires en mer d’une eau qu’il qualifie de « faiblement contaminée ». Il s’agit principalement de 10 000 tonnes d’effluents liquides stockés dans des réservoirs, qui étaient en attente de traitement et de rejet avant l’accident. TEPCO justifie cette opération par le besoin de libérer des capacités de stockage sur site pour accueillir les eaux fortement contaminées présentes dans les bâtiments des trois unités accidentées. Après vérification de l’étanchéité des réservoirs de stockage, TEPCO a commencé le 19 avril le transfert de l’eau présente dans le bâtiment turbine du réacteur 2 dans ces réservoirs.
Les mesures effectuées pendant plusieurs jours dans l’eau de mer à proximité de la centrale ont montré une forte contamination du milieu marin, conséquence de l’écoulement vers la mer d’une partie des eaux très contaminées présentes dans les unités accidentées.
Des rejets atmosphériques (panaches de vapeur) se poursuivent vraisemblablement mais ils sont de faible ampleur et sans commune mesure avec ceux résultant des opérations de dépressurisation des enceintes de confinement qui ont eu lieu au cours de la première semaine suivant le début de l’accident. Ces rejets ne devraient pas modifier de manière notable, dans les prochains jours, la contamination de l’environnement déjà présente.
Plan de sortie de crise
Le 17 avril, TEPCO a présenté son plan de sortie de crise pour la centrale de Fukushima.
Le plan prévoit 2 phases. La première phase qui devrait durer 3 mois a pour objectif de réduire les rejets radioactifs, de fiabiliser le refroidissement des réacteurs et des piscines et de sécuriser les stockages d’eau contaminée. La seconde phase qui devrait durer entre 3 et 6 mois a pour objectif de sécuriser les bâtiments afin de maîtriser les rejets radioactifs rendus faibles à l’issue de la phase 1, ainsi que d’atteindre un état d’arrêt froid pour les réacteurs et de diminuer la quantité d’eau contaminée présente sur site
L’IRSN estime que les actions décrites dans ce plan d’action sont crédibles, mais qu’il convient de rester prudent sur les délais qui ne peuvent être qu’indicatif compte tenu de l’accessibilité très difficile en raison de la contamination.
NPA2009.ORG (Nouveau Parti Anticapitaliste)
Le 22 avril 2011 - Le NPA appelle à manifester partout en France à l'occasion des 25 jours d'actions organisées par le Réseau Sortir du Nucléaire dont il est membre.
Nous revendiquons l'arrêt des réacteurs de plus de 30 ans, l'arrêt des nouveaux projets tels que les EPR de Penly et de Flamanville, la ligne THT Cotentin-Maine, ITER, le centre de recherche militaire de Mégajoule, Bure et autres projets de stockage des déchets nucléaires ainsi que l'arrêt de tous les projets de l'industrie nucléaire française à l'étranger. Pour une décision de sortie du nucléaire en moins de 10 ans.
Recherche d'informations sur le "smart grid" (à cliquer pour commencer) pour faire le point ensemble sur ce sujet. Votre collaboration est la bienvenue. Plus on est nombreux à dépouiller des documents, plus vite on va à l'essentiel. La sortie du nucléaire, si elle se fait, se fera par intégration de toutes les formes de production d'énergie, de la plus locale à la plus globale, de la plus verte à la moins verte. Que peut-il en être ? Qu'en pensez-vous ? De bonnes adresses ?
LA VIDEO DU JOUR
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Réalisateur : Eric Guéret
Auteurs : Laure Noualhat et Eric Guéret
Avec la participation de Michèle Rivasi et Jean-Luc Thierry
Production : ARTE France, Bonne pioche, en association avec Sundance Channel
France (2009, 97’ mn)
"En partant à la quête de « la vérité sur les déchets », nous abordons le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Ce film a l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité."
Sur AGORAVOX : Les scientifiques de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) nous accompagnent sur les sites nucléaires. À l’aide des mesures et des prélèvements qu’ils effectuent sur le terrain, d’analyses et de rencontres avec des travailleurs du nucléaire et des opposants, nous tentons de répondre aux questions que tout le monde se pose.
• Les déchets sont-ils dangereux ?
• Comment sont-ils gérés depuis l’origine du nucléaire ?
• Existe-t-il une solution pour les déchets ?
Nous allons également à la rencontre des responsables politiques (Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Robert Alvarez, ancien conseiller énergétique de l’administration Clinton) et industriels (Areva, EDF) pour tenter de résoudre d’autres interrogations.
• Les populations sont-elles informées des dangers des déchets ?
• Le nucléaire peut-il être démocratique ?
• Qui détient réellement le pouvoir ?
• Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ?
• Les déchets menacent-ils l’avenir du nucléaire ?
Lire la suite : http://www.agoravox.tv/actualites/technologies/article/dechets-le-cauchemar-du-nucleaire-29927
Voir la vidéo, cliquez ci-dessous
Déchets, le cauchemar du nucléaire
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A SUIVRE...
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