FUKUSHIMA - 4 avril 2011 - Quoi de neuf N°11
ACTUALITES FUKUSHIMA
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Mise à jour de 8H00 (voir mis à jour de 16H30, plus bas)
Bilan de la journée
L'accident mondial et ses retombées.
L'impression générale, au terme de cette journée, est l'élargissement des retombées de la catastrophe de Fukushima. Pas des retombées radioactives, bien qu'un peu partout les appareils de mesure crépitent. Des retombées dans tous les domaines. Le problème des réacteurs n'est pas traité mais contenu tant bien que mal (vraiment avec des bouts de ficelle, "de la sciure et des journaux" !) alors on en parle moins. Les faits rapportés par les médias, la réalité médiatique donc, ce sont les retombées économiques, les retombées politiques, les retombées industrielles, les retombées sociales, les révélations scandaleuses sur les comportement au-dessus des lois des société sous-traitantes du nucléaire. C'est le fil rouge des articles sélectionnés ce jour. L'accident nucléaire devient un "analyseur" des société développées-technologiquement. Il traverse tous les domaines, toutes les strates de la société, de la production à la consommation. Il oblige à revoir sa copie à tous niveaux. Au niveau institutionnel : des chefs d'Etats aux "experts", au niveau des partis politiques, au niveau de la notion de croissance et de développement durable. L'accident nucléaire, c'est-à-dire le premier accident mondial de l'Histoire (après Tchernobyl) met en relief la manière dont les citoyens sont traités, sous-traités pourrait-on dire. Il met en lumière l'existence dans tous les pays d'une main d'oeuvre sous payée, mais sur-exposée aux rayonnements, dans un silence patronal et syndical effrayant.
L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima va rejeter 11.500 tonnes d'eau radioactive dans le Pacifique
TOKYO (AP) — Tokyo Electric Power (TEPCO), l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé lundi (04/04/2011) le rejet de 11.500 tonnes d'eau radioactive accumulée dans les installations accidentées par le tsunami du 11 mars. Les techniciens ont par ailleurs commencé à utiliser du colorant blanc pour tenter de localiser une fuite d'eau radioactive s'écoulant dans l'océan.
FRANCE SOIR
"La situation peut-elle encore s'aggraver ?
Les avis divergent. « Il y a beaucoup d'incertitude sur l'état réel des réacteurs, explique Yves Marignac, directeur de l'agence d'information sur le nucléaire Wise-Paris. On ne peut pas écarter un scénario d'aggravation, car on est quasiment sûrs qu'il y a une fusion partielle du cœur des réacteurs 1, 2 et 3. » Les ouvriers n'arrivant pas à injecter suffisamment d'eau, le combustible en surchauffe fond. De nouveaux dégagements d'hydrogène pourraient provoquer à nouveau des explosions. « Difficile d'évaluer la situation, observe Yves Marignac. Un homologue américain affirme que 70 % du réacteur 1 est fondu... Les autorités japonaises parlent de 3 %. En réalité, personne n'en sait rien. ».../...
L'hypothèse la plus dramatique serait la fusion complète du cœur du réacteur. Un magma de combustible et de métal fondu, le corium, transpercerait la cuve avant d'attaquer les 8 mètres de béton situés sous l'enceinte de confinement et de se répandre dans le sol. Si cette lave radioactive se mélangeait avec de l'eau, cela provoquerait une explosion de vapeur extrêmement violente."
http://www.francesoir.fr/actualite/international/fukushima-nucleaire-plonge-dans-l-inconnu-88336.html
MORTEL BRICOLAGE
La fuite radioactive a déjà atteint l'océan Pacifique, s'écoulant par une fissure dans une fosse reliée au réacteur 2. Le colmatage à l'aide de ciment a échoué. Les ouvriers vont retenter leur chance en mélangeant... de la sciure, du papier journal...+ (AFP) OFUNATO (Japon) - Les ouvriers à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima ont utilisé lundi du colorant blanc pour découvrir la source d'une fuite d'eau radioactive dans l'océan, alors que le moral des entrepreneurs nippons est en berne après le séisme et le tsunami géants.
ENERZINE.COM
Alors que l'issue finale après l'accident nucléaire survenu à la centrale de Fukushima est encore très incertaine, les investisseurs ISR (Investissements Socialement Responsable) sont déjà en mesure d'évaluer les différents scénarios énergétiques à long terme consécutifs à cet événement dramatique.
LE TELEGRAMME
Japon. Fukushima : les tentatives de colmatage se poursuivent
Les ouvriers, à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, tentent toujours de colmater une fuite d'eau contaminée dans l'océan Pacifique. Ce week-end, l'odyssée d'un chien qui dérivait sur l'océan pacifique a redonné une forme d'espoir alors que tant de Japonais se retrouvent dans une profonde détresse.
MIDI LIBRE
Même radioactivité à Nîmes qu'à Tokyo !
Jean-Marc Péres, responsable de la surveillance de la radioactivité en France à L'IRSN explique : « car la radioactivité que l'on peut attribuer à la centrale japonaise est extrêmement faible, entre 1 000 et 10 000 fois inférieure à la radioactivité naturelle que nous avons en France. Elle est si réduite qu'on doit utiliser d'autres appareils pour pouvoir la mesurer ».
RETOMBEES INDUSTRIELLES
«20% de la production électronique mondiale vient du Japon, et même 70% pour au moins trente secteurs technologiques», a précisé Éric Besson. Éric Besson, le ministre de l'Industrie, se voulait rassurant mais vigilant après la tenue, lundi, d'une table ronde sur les difficultés d'approvisionnement après la crise au Japon. «Il s'agit d'une cellule de veille et non pas d'une cellule de crise», a résumé le ministre, non sans avoir égrené une longue liste de composants dont la production vient essentiellement ou exclusivement du Japon.
LE TELEGRAMME
Site de Rosglas, en Bretagne : La Criirad(Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), qui y a effectué des relevés, parle même de doses 50 fois supérieures à la radioactivité naturelle. «Avant ces relevés, la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) et Areva affirmaient que tout allait bien»
En Bretagne, une vingtaine de mines d'uranium ont été exploitées dans une zone comprise entre Pontivy(56) et Arzano (29). Areva s'est engagée à remettre aux autorités une étude sur la radioactivité de ces sites. Et à étudier leur éventuelle décontamination.
Les résultats de cette étude, demandée depuis de longs mois par les associations écologistes, permettront d'en savoir davantage sur la, nocivité potentielle de ces sites où des années 60 au début des années 80, plus de 1.120 tonnes d'uranium ont été extraites. La mine la plus importante était située au Bonot, à Berné(56). Ses galeries souterraines ont produit plus de 400 tonnes de minerai radioactif. Suivait le site de Rosglas, à Meslan (56), une mine à ciel ouvert qui a donné 144 tonnes d'uranium. «Sur ce site où passe un sentier de randonnée, remblayé avec les stériles de la mine, le taux de radioactivité monte jusqu'à 20fois le niveau de radioactivité naturelle», explique Sortir du nucléaire Cornouaille. Cliquez ci-dessous :
CA CONTINUE, ENCORE ET ENCORE...
Pas un jour ne passe sans que de nouveaux scandales apparaissent. Ecoeurant ! La vidéo ci-dessous (9') est un extrait de l'excellente émission de France 3 "Pièces à conviction". Elle illustre avec quelle arrogance les grandes sociétés françaises - ici la COGEMA - impliquées dans le nucléaire bafouent les lois, se sentent au-dessus d'elles.
Quand la COGEMA quitte LIMOGES s'en va en laissant les déchets derrière elle, pollue l'eau de la ville, cure les boues radioactives pour mieux les reverser quelques kilomètres plus loin...en pleine nature. (merci à Olivier de nous avoir fait connaître ces informations) Ecrire un commentaire
Extraits Emission FR3 - Pièces à conviction - France Télévision
L'eau de Limoges polluée ? Pièces à conviction par blogpo87
Le rapport de la CRIIRAD dont il est question dans le reportage (format pdf - cliquez la couverture ci-dessus)
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MISE A JOUR DE 16H30 - Les principales actualités (éditées par les médias) depuis 12H00
NOUVEL OBS - 14H30
L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima va rejeter 11.500 tonnes d'eau radioactive dans le Pacifique
TOKYO (AP) — Tokyo Electric Power (TEPCO), l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, a annoncé lundi le rejet de 11.500 tonnes d'eau radioactive accumulée dans les installations accidentées par le tsunami du 11 mars. Les techniciens ont par ailleurs commencé à utiliser du colorant blanc pour tenter de localiser une fuite d'eau radioactive s'écoulant dans l'océan.
LE PARISIEN
Selon le Réseau Sortir du nucléaire (RSN), le réacteur N°3 de la centrale de Fukushima, en proie à une forte surchauffe, fonctionne au MOX, un combustible "extrêmement dangereux qui entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques".
Le MOX est "bien plus réactif que les combustibles standard", a expliqué à l'AFP Jean-Marie Brom, ingénieur atomique, directeur de recherches au CNRS.
"Le plutonium, qui n'existe pas à l'état naturel, est un poison chimique violent. Le mieux aurait été de ne pas en mettre du tout", explique-t-il.
.../...Au 31 décembre 2009, 38 réacteurs dans le monde (soit 10% du parc global, selon Greenpeace) étaient chargés en MOX: 36 en Europe (21 en France, 10 en Allemagne, 3 en Suisse et 2 en Belgique), un aux Etats-Unis et un au Japon
RETOMBEES POLITIQUES - Ecrire un commentaire
swissinfo.ch
Pour la première fois depuis 48 ans, un ministre sortant n'a pas été réélu lors d’élections cantonales zurichoises, souligne la Neue Zürcher Zeitung (NZZ). Dimanche, le directeur de la sécurité démocrate-chrétien (PDC / centre droit) Hans Hollenstein a en effet été évincé par le Vert Martin Graf.
Le Progrès
Le Front national a également subi l’effet Fukushima. À sa façon, en recyclant la peur de l’étranger : c’est une centrale de la République Tchèque qu’il demande à l’Europe de fermer.
Jean-Luc Mélenchon. Contre son allié du Front de Gauche le Parti communiste, soutien historique du nucléaire tricolore, il a pris partie pour la sortie
RETOMBES ECONOMIQUES - Ecrire un commentaire
CRI online - Radio Chine Internationale
La coopération entre la France et le Japon dans la gestion de la crise des fuites nucléaires commencera par la gestion des eaux contaminées de matières radioactives de la centrale de Fukushima, a déclaré lundi la ministre française de l'Ecologie et du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet.
La France "a une compétence particulière sur la gestion des eaux contaminées : le pompage, leur retraitement. C'est là-dessus que va porter la première partie de notre coopération, même si on a d'autres perspectives de coopération", a indiqué Mme Kosciusko-Morizet sur la radio France Inter.
Selon elle, les Japonais ont demandé l'assistance de la France, "l'assistance humanitaire dans un premier temps", mais la France a également proposé son assistance dans le domaine nucléaire.
AFP -13H50
Nucléaire: l'Allemagne double ses importations d'électricité française
Sur fond de catastrophe nucléaire au Japon, la chancelière Angela Merkel avait ordonné le 15 mars la fermeture immédiate et pour trois mois des sept réacteurs nucléaires les plus anciens du pays.
Les importations allemandes d'électricité en provenance de France ont doublé depuis mi-mars, date à laquelle l'Allemagne a arrêté ses sept plus vieux réacteurs nucléaires, selon des chiffres publiés lundi.
LEPOST.fr
Mr Lacoste directeur de l’ASN, fin mars a l’Assemblée nationale http://bit.ly/ftWQ2k évoquait un possible moratoire sur l’EPR actuellement en chantier à Flamanville et le lendemain sur « France info » il faisait marche arrière, http://bit.ly/fvmeF3 la raison en est simple le , alors que l’on nous demande de la compassion à l’égard du peuple japonais, Le Président Sarkozy, sur les ruines du tsunami, faisait la promotion de notre EPR http://bit.ly/hAFpcI prétendant qu'’il serait plus sur que n’importe quel autre réacteur
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