ACTUALITES FUKUSHIMA
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Mise à jour de 09H30______________UN TOURNANT_______________
17H30 - Globalement : inquiétant.
Bonne nouvelle concernant le colmatage de la fuite, mais une grave incertitude concernant une nouvelle explosion, des débuts de "criticité" (réaction en chaîne "sauvage") et, à plus long terme, la pollution radioactive des aliments par reconcentration le long de la chaîne alimentaire.
DERNIERE MINUTE - 19H00 heure de Paris ©AFP / 06 avril 2011 18h07 - Romandie News Bâle exige l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim. ZURICH (Suisse) - Le parlement du canton de Bâle-Ville a exigé mercredi l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim, proche de la frontière suisse, estimant que la plus ancienne centrale française pouvait être victime d'un accident aux conséquences catastrophiques. Dans une résolution adoptée à 73 voix pour, 0 contre et 11 abstentions, le grand conseil "exige l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim", selon un communiqué. "L'expérience actuelle au Japon démontre que des événements aux conséquences catastrophiques et imprévisibles peuvent survenir dans une installation, pourtant décrite comme sûre par les autorités", a estimé le conseil. .../... L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), chargée de la surveillance des centrales françaises, avait pour sa part assuré que ces risques sont dûment pris en compte et qu'il n'y a "aucune raison de fermer une centrale nucléaire en France". |
Fukushima: fuite d'eau colmatée, mais risque d'explosion
L'Expansion.com avec AFP - publié le 06/04/2011 à 08:35
Tepco est parvenu à stopper la fuite d'eau radioactive qui se déversait dans l'océan. Mais l'opérateur de la centrale de Fukushima se prépare désormais à un risque de nouvelle explosion liée à l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur. Il devrait injecter de l'azote dans le réacteur 1.
AFP
06/04/2011
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tepco, envisage d'injecter de l'azote dans le réacteur 1 afin d'éviter une possible explosion provoquée par l'accumulation d'hydrogène, a-t-il annoncé aujourd'hui.
ASN (hier soir 19H30)
Tepco essaye actuellement de remédier à deux problèmes principaux :
- Le risque d'explosion en raison de l'accumulation d'hydrogène. Une injection d'azote liquide pourrait être opérée sur le réacteur 1 afin d'éviter ce risque ;
- Les fuites d'eau contaminée issues du réacteur 2. Tepco a indiqué qu'il injecterait du silicate de sodium dans les fondations situées à proximité de la tuyauterie du réacteur pour empêcher ce phénomène.
REUTERS/Toru Hanai/L'EXPRESS
Le gouvernement japonais a fixé mardi 5 avril un taux limite de radioactivité pour les produits de la mer afin de rassurer la population préoccupée par les rejets radioactifs de la centrale accidentée de Fukushima. "Nous allons provisoirement appliquer les taux fixés pour les légumes" aux poissons et aux crustacés, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano.
La limite a été fixée à 2.000 becquerels/kg pour l'iode 131, qui peut provoquer des cancers. Celle pour le césium 137 est de 500 becquerels. Au delà, les poissons sont considérés comme impropres à la consommation.
LE FIGARO 8H18
À Fukushima, la fuite d'eau radioactive est colmatée
les techniciens de Tepco ont injecté dans cette fissure du verre soluble (silicate de sodium), un agent chimique qui a pour propriété de se solidifier au contact de l'eau.
FMC Radio
Une radioactivité plusieurs millions de fois supérieure à la limite légale a été mesurée ces derniers jours le long des côtes japonaises près de la centrale nucléaire de Fukushima. En France, la Direction générale de la Santé (DGS) va lancer toute une série de mesures pour contrôler la radioactivité de l’eau potable
THE MAINICHI DAILY NEWS
Le maire Tokaimura critique le gouvernement, et Tokyo Electric sur la crise nucléaire
"Le gouvernement et TEPCO ont été trop confiants dans leurs technologies et ils ont fini par répondre seulement après les problèmes survenus", a-t-il dit, ajoutant: "L'énergie nucléaire est un monstre. Ils ont été pris au dépourvu, en se disant: l'énergie nucléaire est sans danger."
Le "monstre" (à survoler avec la flèche de la souris)
Vue de la construction de 1970 à 1974 du réacteur Numéro 3 de Fukushima.
Le couvercle de la cuve du réacteur est en attente sur le sol en premier plan sur la photo.
Cette photo de la cuve du réacteur sans son enceinte de confinement montre surtout la complexité de la chaudronnerie nucléaire périphérique. L'image des ouvriers travaillant sur le réacteur donne une idée de la
taille de la construction
EN PASSANT la flèche de la souris sur la photo, le montage final de l'intérieur apparaît
VOSGES MATIN
Tchernobyl : des aliments toujours contaminés (25 ans après)
Plusieurs produits alimentaires en vente sur les marchés du nord de l’Ukraine sont toujours contaminés par la radioactivité, 25 ans après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, a indiqué hier l’organisation écologiste Greenpeace.
Des niveaux supérieurs à la norme de césium 137, élément radioactif à longue durée de vie, ont ainsi été détectés sur plusieurs échantillons de lait, de champignons séchés et de baies, pris dans des marchés de village dans les régions de Jitomir et de Rivne (nord), selon une étude de Greenpeace présentée à Kiev
ASN
Point de situation à Fukushima au 5 avril (hier 19h30 heure de Paris)
Conséquences radiologiques de l'accident au Japon d'après l'ASN.
A ce jour, 3 430 tonnes d'eau faiblement contaminée ont été rejetées de façon volontaire en mer. L'exploitant estime à 11 500 tonnes la quantité d'eau à rejeter de façon volontaire.
Une fuite d'eau fortement contaminée (de l'ordre de 300 kilo-becquerels (KBq) par cm3 en iode 131) issue du réacteur n°2 a été détectée en mer. L'exploitant essaye de remédier à cette fuite.
Enfin, Tepco essaye actuellement de remédier à deux problèmes principaux :
- Le risque d'explosion en raison de l'accumulation d'hydrogène. Une injection d'azote liquide pourrait être opérée sur le réacteur 1 afin d'éviter ce risque ;
- Les fuites d'eau contaminée issues du réacteur 2. Tepco a indiqué qu'il injecterait du silicate de sodium dans les fondations situées à proximité de la tuyauterie du réacteur pour empêcher ce phénomène.
POLOGNE - http://ciotolubka.blog.pl/ (traduction Google)
Omerta! Quelque part dans les médias!
Depuis le 1er avril, l'information de moins en moins. Et de plus en plus difficile pour elle. Les vrais amis savent dans la pauvreté. En situation de crise que vous voyez comment le gouvernement se soucie de vous. Les médias officiels de toute information! menace pour le monde n'existe pas. Ou trop tard pour faire quoi que ce soit. Les quelques informations indépendantes réel de blogs, de particuliers.
Non faszują l'information et se battent pour la divulgation complète de celui-ci (en .fr):
Leglu Dominique, directeur de Science & Avenir, sur son blog (même lien)
Corinne Castaigner, directeur CRIIRAD
canadyjskie médias indépendants centpapiers.com
blogs privés sont:
http://www.the-early-bird.fr/pages/fukushima-story-4921592.html physicien atomiste
http://paul-keirn.over-blog.com/
Clic !
Witam przyjaciół z Polska ! Et bonjour aux francophones & français expatriés
NOUVEL OB'S - Dominique LEGLU
FUKUSHIMA (suite 28) ATTENTION AUX POSSIBLES IRRADIATIONS GRAVES
Mercredi 6 avril. 01H. Il va falloir s’habituer à au moins deux choses : à une catastrophe qui dure et à l’accumulation de chiffres gigantesques – et des plus variés.
.../...La question de la contamination de l’eau de mer est d’ailleurs au cœur du débat. Ainsi, ils s'interrogent sur la découverte de certains éléments retrouvés dans cette eau contaminée et se demandent : y a-t-il eu, ou non, des « reprises de criticité » - autrement dit des reprises de réaction en chaîne – soit dans un réacteur, soit dans les combustibles usagés ? Question loin d’être innocente, car, lors de telles « reprises de criticité » (que nous avons évoquées dans ce blog à plusieurs reprises (2)) ce sont des bouffées de neutrons (une radioactivité très dangereuse car très pénétrante et difficile à détecter « sur le terrain ») qui sont émises !.../...
La présence de Chlore 38 serait le signe de cette excursion hors du réacteur selon les travaux de F. Dalnoki-Veress et Arjun Makhijani
Datant du 5 avril - Texte de M. Arjun Makhijani
http://japanfocus.org/-Arjun-Makhijani/3509
Introduction par Arjun Makhijani
La présence d'eau hautement radioactifs dans trois bâtiments à turbine à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est largement comprise à partir de barres de combustible dans les réacteurs endommagés. Cela a à juste titre, soulevé des inquiétudes, car il indique à plusieurs problèmes, y compris les dommages et les fuites de carburant étendue dans le système de tuyauterie. Moins d'attention a été portée à la présence d'un radionucléide de très courte durée, le chlore-38, dans l'eau dans le bâtiment de la turbine de la tranche 1. Le présent document évalue si sa présence apporte la preuve d'un grave problème - une ou plusieurs réactions en chaîne involontaire (techniquement: criticités involontaire) - dans le réacteur. Ces réactions en chaîne de créer des éclats de produits de fission et de l'énergie, deux facteurs qui pourraient causer des dommages supplémentaires et d'aggraver les conditions de travail qui sont déjà très difficile.
Le chlore-38, qui a une demi-vie de seulement 37 minutes, est créé lorsque stable de chlore-37, ce qui représente environ un quart du chlore dans le sel, absorbe un neutron. Depuis l'eau de mer a été utilisée pour refroidir, il ya maintenant une grande quantité de sel - des milliers de kilogrammes - dans les trois réacteurs. Maintenant, si un réacteur est vraiment fermé, il n'ya qu'une seule source importante de neutrons, à savoir, la fission spontanée de certains métaux lourds qui sont créés lorsque le réacteur fonctionne, et restent présents dans le combustible du réacteur. Les plus importants sont deux isotopes de plutonium et deux du curium. Mais si des réactions en chaîne accidentelle se produisent, cela signifie que les efforts visant à arrêter complètement le réacteur par le bore mélange avec l'eau de mer n'ont pas complètement réussi. criticités périodique, ou même un seul accident, cela signifierait que les produits de fission hautement radioactifs et d'activation sont (ou ont été) créé au moins dans l'unité 1, car il a été fermé. Cela signifierait également que l'une ou plusieurs salves intense de neutrons, qui causent des dommages aux personnes rayonnement lourds, ont eu lieu et, éventuellement, pourrait se produire à nouveau, à moins que le mécanisme est connu et les mesures prises pour l'empêcher. Des mesures seraient également besoin d'être prises pour protéger les travailleurs et à mesure des neutrons potentiel et l'exposition aux rayonnements gamma.
Cet article examine si une fission spontanée seul pourrait être responsable de le chlore-38 dans l'eau du bâtiment de la turbine de la tranche 1. Si cela pouvait être la seule explication, il y aurait moins d'être préoccupé. Cependant, l'analyse indique qu'il est peu probable que la fission spontanée est le seul ni même la principale explication de la concentration mesurée de chlore-38. En supposant les mesures rapportées sont correctes, ce qui laisse une seule autre explication - une ou plusieurs réactions en chaîne involontaire. Ce document est présenté dans l'esprit de stimuler le débat de savoir si les mesures de sécurité supplémentaires pourraient être nécessaires, et si des mesures supplémentaires pour mettre les réacteurs sous contrôle devrait être envisagée. Il est également présenté comme une analyse préliminaire pour la discussion scientifique d'une terrible et techniquement difficile de crise nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi.
Arjun Makhijani Mars 30, 2011 - voir document complet : http://japanfocus.org/-Arjun-Makhijani/3509
Le schéma montre le fond de la cuve du réacteur ou l'eau de mer et le combustible fondu seraient en contact.Sur la gauche, les élements appliqués dans le calcul de la radioactivité de l'eau de mer ("fuel" désigne le combustible radioactif)
Reprise simpifiée du schéma précédent - Légende de l'illustration d'origine - traduction Google :
Scénario 1: Le combustible a fondu, et a réuni dans le bas des régions inpedestal et expedestal de la cuve du réacteur (l' «ampoule») . L'eau de mer est supposé entrer en contact et de recouvrir le combustible de fusion. Ce scénario a été prévu dans le rapport de CRHyman ("Contenir le calcul des conditions de débris près de la marque BWR je drywell réservoir pendant les phases ultérieures d'un accident grave», Nucl. Engin. Et Design., 121, 1990, p 379-393.)
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LE SITE DU JOUR : slate.fr
Comment la France est devenue nucléaire (et nucléocrate)
par Anne de malleray
Extraits :
"Soutenue par les gouvernements successifs, ce que d’aucuns appellent l’exception française sur le nucléaire n’a jamais été remise en cause depuis le lancement du Plan Messmer en 1973.
Dans une tribune publiée en 2002 dans le journal Ecorev’, Monique Sené, physicienne et animatrice depuis 1976 du Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire, dresse les contours de cette commission en s’appuyant sur le livre du journaliste Philippe Simmonot, Les Nucléocrates, publié en 1978:
.../...
«Il y aura au total quinze “fonction publique” et parmi eux onze polytechniciens dont six du corps des Mines et quatre du corps des Ponts. Quant à la fonction privée, treize personnalités représentant tous les secteurs (Thomson, Péchiney, Alsthom, CGE, Babcok Wilcox, Framatome, Creusot Loire, etc.) parmi lesquelles neuf polytechniciens dont trois Mines et trois Ponts.»
.../...
La stratégie du tout nucléaire est soutenue par ces grands corps d’Etats, dont les diplômés se placent dans les entreprises de l’énergie, fleurons de l’industrie française, et par la classe politique, elle aussi largement issue de ce sérail. Les communistes de l’opposition se rallient à la perspective d’une création massive d’emplois publics et à l’idée d’indépendance nationale dont le nucléaire est synonyme. Côté syndicats, la CGT, liée à EDF qui lui reverse 1% de son chiffre d’affaires via le comité d’entreprise, approuve le plan.
De cette alchimie naît ce qui, aujourd’hui encore, constitue le lobby pro-nucléaire. Monique Sené, citant l’ouvrage de Corinne Lepage, On ne peut rien faire Madame le Ministre (1988):
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