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Natures Paul Keirn NATURES, SCIENCE & TRADITIONS, CONSOMMATION & SANTÉ

FUKUSHIMA - 9 mai 2011 - Quoi de neuf N°46 - Dernières nouvelles - NATURE(S)

9 Mai 2011 , Rédigé par Paul Keirn Publié dans #ENVIRONNEMENT MONDIAL

Quoi-de-neuf-N-46---Nucleeaire-fukushima-natures-paul-kei.jpgFUKUSHIMA - ACTUALITES NUCLEAIRES EN DIRECT - REVUE DE PRESSE - DOCUMENTS

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Kashiwazaki a été ajouté au direct.
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Image d'ouverture capturée sur http://enfantsvictimesdudpj.blogspot.com/
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Agence REUTERS
ARRET DE LA CENTRALE JAPONAISE D'HAMAOKA par l'exploitant CHUBU suite à la demande du premier ministre Naoto Kan
TOKYO | Mon May 9, 2011 4:54am EDT
 
(Reuters) - Chubu Electric said it has decided to temporarily shut its Hamaoka nuclear plant, agreeing to a request by Prime Minister Naoto Kan who had called for the plant's closure because it is in an area where a major earthquake is expected within the next few decades.

Les CLI et le HTCISN...

Le HTCISN
Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire
Réunions du Haut comité

Les compte-rendus détaillés et documents présentés lors des réunions du Haut comité :

RAPPEL sur le HCTISN (19 juin 2008)

Jean-Louis Borloo a assisté le 18 juin à l'installation par Henri Revol, sénateur de la Côte-d'Or, du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).

Le haut comité est une instance indépendante d'information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires et l'impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l'environnement et sur la sécurité nucléaire. Il rassemble l'ensemble des parties prenantes : élus, exploitants d'installations, associations, personnalités qualifiées, organisations syndicales et représentants de l'administration. Le haut comité peut se saisir de toute question liée à la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire, et émet des avis qui sont rendus publics.

La loi du 13 juin 2006 dispose que toute personne a le droit d'être informée sur les risques liés aux activités nucléaires. Après l'Autorité de sûreté nucléaire le 13 novembre 2006, les commissions locales d'information auprès des installations nucléaires de base le 12 mars 2008, la création du HCTISN constitue pour le Gouvernement une autre étape décisive dans la mise en oeuvre de ce droit à l'information.

"Le Grenelle de l'environnement a souligné l'importance du dialogue partagé", a rappelé Jean-Louis Borloo dans un communiqué.

Le dossier de presse (format pdf), sur le site du ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire


Les CLIs
Exemple :

 

LADROME.FR
Nucléaire : les CLI

 Le Département a pour compétence le pilotage des instances de concertation autour des sites nucléaires de la Drôme. 

Ces instances, appelées « Commissions Locales d’Information » (CLI), sont des instances pluralistes, créées auprès d’une ou plusieurs Installations Nucléaires de Base (INB) (c’est-à-dire installation nucléaire fixée sur un lieu, par opposition à « installation nucléaire mobile » comme par exemple les navires à propulsion nucléaire). 

Les Commissions Locales d’Information ont une mission générale de suivi, d'information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et l'environnement auprès d’une ou d’un groupe d’installation nucléaire de base.

 Aujourd’hui, il y a deux CLI dans le Département de la Drôme : 

- La CLIGEET (Commission Locale d’Information auprès des Grands Équipements Énergétiques du Tricastin) qui suit l’activité des établissements d’AREVA Tricastin (SET, SOCATRI, EURODIF, COMURHEX, FBFC, AREVA NC) et d’EDF.

- La CLI FBFC (Commission Locale d’Information auprès de la Franco-Belge de Fabrication de combustible) qui suit l’activité de l’établissement FBFC à Romans.

http://www.ladrome.fr/fr/l-economie/nucleaire-les-cli/index.html

Une CLI regroupe

 des représentants des conseils généraux et des conseils municipaux concernés ou des assemblées délibérantes des groupements de communes et des conseils régionaux intéressés (dès qu'une partie de leur territoire est située à moins de 5 km du périmètre de l'installation ou si le plan particulier d'intervention (PPI) relatif à cette installation est applicable sur tout ou partie du territoire de cette collectivité ou de ce groupement),

 des membres du Parlement élus dans le département,

 des représentants d'ONG de protection de l'environnement, d'intérêts économiques, d'organisations syndicales de salariés représentatives

 des représentants des professions médicales,

 des personnalités qualifiées...

pour 6 ans au maximum (mais avec un mandat renouvelable).

La commission se réunit au moins deux fois par an. Elle produit un rapport annuel d'activité. Elle organise une information régulière du public sur ses travaux et sur les informations qui lui sont communiquées (par les exploitants, l'Autorité de sûreté nucléaire, d'autres services de l'Etat..).

Une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), en France, est une installation exploitée ou détenue par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peut présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité des riverains, la santé, la sécurité, la salubrité publique, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments. En France ce sont 600 000 entreprises industrielles ou agricoles1.

liste des CLIs en France sur carte interactive :

http://www.ancli.fr/www/fr/accueil/infos_pratiques/rechercher_une_cli.aspx

 

-o0o-

Ce matin...
Manipulation sûrement, mensonges évidemment, omerta plus encore et plus simplement refus de communiquer et si cela ne suffit pas on connaît la suite. L'Etat a aussi le monopole de la violence. Cela fait beaucoup pour une source d'énergie qui se veut celle de l'avenir. Notre dépendance énergétique aux choix politico-militaires du passé n'implique pas notre soumission béate et consentante impliquant des dizaines de générations à venir. Cela ne peut pas fonctionner comme ça. A nous d'accélérer la transition. S'il n'y avait pas d'autres solutions, mais ce n'est pas le cas : pour ne prendre qu'un seul exemple, le solaire thermique est prêt, dès aujourd'hui. Certes il y a toujours la médiation de la vapeur entre le soleil et la génératrice, mais aussi est-elle propre, durable, non fossile, sans gaz à effet de serre, inépuisable. Alors ? Au moins aimerions-nous entendre : "Ok, il va y avoir dix ou quinze ans pas facile, dangereux, sans doute très cher, on va faire tout ce qu'on peut pour limiter les dégats et mettre le paquet pour développer quelque chose de durable". 
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2000WATTS.ORG (Suisse - CH-1870 Monthey )
La Centrale Nucléaire de Muhleberg: Une Scandaleuse Casserole?

Nous aurait-on délibérément menti sur la santé de la Centrale Nucléaire Suisse de Muhleberg? C'est la question légitime qui se pose suite aux nouvelles révélations révélées au public ce jeudi. Cette Centrale est déjà connue pour ses fissures dans la jupe du réacteur. Une étude réalisée en 2006 montre que les tirants d'ancrage qui visent à stabiliser ses fissures ne sont pas adéquats.

Beaucoup plus grave, ces informations n'ont jamais été divulguées par l'IFSN (sécurité nucléaire suisse) avant la votation populaire sur la prolongation de la durée de vie de la Centrale en novembre 2009.

Deux Casseroles pour le prix d'une

Cette information est d'autant plus grave, que les citoyens vaudois et bernois avaient dû voter, fin 2009, pour l'extension illimitée de la Centrale. A aucun moment, la Sécurité Nucléaire Suisse n'a fait mention de ces risques, bien au contraire.

Bien que le peuple vaudois ait refusé l'extension de la durée de vie de cette Centrale, la Sécurité Nucléaire Suisse avait recommandé au Gouvernement d'aller contre la volonté populaire et d'autoriser une durée de vie illimitée pour ce que l'on peut maintenant appeler une Centrale Casserole.

Ces divulgations deviennent embarrassante pour l'IFSN et pour la responsable du Gouverment, Doris Leuthard. Pour la Ministre Suisse c'est un poids de plus qu'elle traine depuis l'accident de Fukushima, elle, qui de plus de plus de peine à se défaire de son passé très actif et rémunéré financièrement dans le nucléaire Suisse.
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LE POST (lepost.fr)
Le drame de Fukushima et les mensonges de l’industrie nucléaire
Pour se faire une idée de ce véritable black-out international, il n’est que de lire les informations communiquées par la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), organisme indépendant fort compétent qui a cherché en vain à obtenir la levée des interdictions prononcées par les Etats sur des données aussi importantes pour nous tous que celles concernant les niveaux de contamination de l’air, par exemple. La CRIIRAD a essuyé un refus catégorique à toutes ses demandes avec l’argument scandaleux suivant : “Les données collectées [...] ne peuvent être communiquées qu’aux correspondants [...nationaux]. Pour la France, l’organisme destinataire est le Commissariat à l’énergie atomique (CEA)”, qui répondra à la CRIIRAD qu’il ne peut déroger aux règles de confidentialité ! Et voilà comment, en ce début de XXIe siècle, la population concernée se voit interdire l’accès à une information essentielle pour sa santé. On comprendra que la CRIIRAD ait lancé un appel international avec le souci d’abattre ce 
scandaleux mur de silence.
.../...
Il faut donc dire et répéter que cette énergie comporte de tels risques pour l’humanité dans des conditions si “banales”, que la proscrire est un devoir impérieux. Tous les nucléocrates ne pourront jamais nous persuader du contraire. Peut-être un jour, la science aura-t-elle fait suffisamment de progrès pour cette énergie soit enfin maîtrisée, mais le prétendre aujourd’hui relève de la malhonnêteté. C’est quelque part criminel...
Pierre Cornillot
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EURONEWS
http://fr.euronews.net/2011/05/06/tokyo-exige-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-hamaoka/
Le principe de précaution amène le gouvernement nippon à des mesures fermes en matière de nucléaire. Deux mois après l’accident de Fukushima, les autorités exigent la fermeture d’une autre centrale, celle de Hamaoka, dans une zone à fort risque sismique. Le Premier ministre Naoto Kan a sommé la société qui exploite le site de stopper les réacteurs. “ Concernant le risque de pénurie d‘électricité, je crois que nous pouvons surmonter le problème en demandant à tous les Japonais un effort pour économiser de l‘énergie et faire un usage plus modéré de l‘électricité “ a-t-il déclaré.
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LEXPRESS.FR - 13H00
.../...
Yoshito Sengoku, secrétaire général adjoint du gouvernement nippon, a déclaré dimanche que le Japon restait attaché à l'énergie nucléaire. Le Japon va tout de même devoir revoir ses objectifs, a dit pour sa part Banri Kaieda, ministre du Commerce dont les prérogatives couvrent la politique 
énergétique. "En ce qui concerne la politique énergétique, nous nous sommes fixé en juin dernier l'objectif de porter à 50% d'ici 2030 la part du nucléaire, mais nous allons devoir réexaminer cela", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Fuji TV. "Nous devons mettre davantage l'accent sur les énergies renouvelables, qui deviendront un facteur de croissance (économique)", a-t-il ajouté.
.../...

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RUE89 - CORINNE LEPAGE
2009_11_19_Lepage_Portrait.jpgAncienne ministre de l'Environnement, je suis aujourd'hui avocate, présidente de Cap21 et présidente du CRII-GEN et députée au Parlement européen.
14H57
La France et l'Angleterre font pression pour s'opposer à ce que de véritables « stress tests » soient menés sur les centrales nucléaires à l'échelle européenne. Cela témoigne non pas d'une inconscience qui serait déjà fautive, mais bien d'une mise en danger délibérée des populations 
européennes. En effet, le refus de réaliser de véritables « stress tests » permettant de voir le 
comportement de nos installations nucléaires en cas de crash d'avions, d'erreurs humaines et pas seulement de catastrophes naturelles, est bien la preuve de la connaissance parfaite qu'ils ont du résultat inéluctable de tels tests : une catastrophe.

Dès lors, plutôt que de choisir la sûreté et la protection des populations, c'est le risque délibéré qui est privilégié au bénéfice de l'industrie nucléaire. Ce comportement, à la fois irrationnel et criminel au sens propre du terme comme au sens figuré, a trois conséquences.
La responsabilité personnelle des politiques est engagée
Les ministres qui auront soutenu cette position porteront en cas d'accident le poids à titre personnel de ce choix et ce, d'autant plus que la directive sur l'application du droit de l'environnement par le droit pénal inclut le domaine nucléaire dans son champ d'application. En droit français, le délit de mise en danger délibéré d'autrui pourrait parfaitement être évoqué.
.../...
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L'USINE NOUVELLE
LUNDI 9 MAI
Nucléaire - L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) organise une conférence pour présenter le cahier des charges relatif aux "évaluations complémentaires de la sûreté" des installations nucléaires suite à l’accident de Fukushima au Japon.
 Innovation 
MARDI 10 MAI
Energie - La proposition de loi UMP interdisant l'exploration des zones contenant du gaz de schiste est débatue à l'Assemblée nationale. UMP et PS s'accordent pour faire cesser toute utilisation de la technique de fracturation liquide.

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MARIANNE2 - 5H01
Sur Nonfiction.fr, le récit par un travailleur nucléaire japonais de son expérience fait froid dans le dos. « Gitan du nucléaire », parce qu'il change constamment de centrale, Takeshi Kawakami a un jour dû pénétrer à l'intérieur même d'un réacteur...
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NONFICTION.FR (Ndr - A découvrir ou redécouvrir !)
Nonfiction.fr publie chaque mois un article du Japon à l'envers, blog consacré à la société japonaise, à la vie politique et aux mouvements sociaux. Ce mois-ci, il ne s'agit pas d'un article mais d'une traduction d’un témoignage paru en décembre 2010 sur le site japonais d’informations en ligne JANJAN. Il a été écrit par Takeshi Kawakami, ex-nomade du nucléaire qui a travaillé de 2003 à 2008 dans la centrale d’Hamaoka, au sud de Tôkyô. Il réside toujours à Omaezaki, à un kilomètre de cette centrale. A l'heure où nous mettons en ligne, le Premier ministre Naoto Kan vient d'annoncer la fermeture de cette centrale située sur une faille sismique. "J’ai travaillé plus de cinq ans dans la centrale d’Hamaoka, mais avant ça, j’ai aussi travaillé 10 ans dans différentes centrales. A cette époque, je n’avais pas de lieu de travail fixe et je changeais constamment de centrales nucléaires. 

Ces gens-là, on les appelle les "gitans du nucléaire" (genpatsu jipushi) et c’était comme ça que je vivais à l’époque. Durant la deuxième année de cette vie flottante de "gitan", je travaillais à la 
centrale Genkai, dans la préfecture de Saga (sur l’île de Kyûshû), et j’en vins à entrer au cœur du réacteur. Le cœur du réacteur, c’est l’endroit où les combustibles d’uranium sont brûlés. Le déclenchement de la réaction nucléaire provoque l’émission d’une gigantesque énergie qui fait tourner la turbine et créé de l’électricité. Mais parce qu’on consomme du combustible d’uranium, cette zone devient aussi extrêmement radioactive. Entrer à l’intérieur du cœur du réacteur, installer des robots de mesures, c’était ça mon travail. 
  
Un jour, alors que ce n’était pas moi qui était en charge de l’installation, un accident se produisit. Le robot qu’on venait d’installer ne réagissait pas alors qu’on essayait de le faire fonctionner de l’extérieur. On avait fait sur les parois du réacteur d’innombrables petits trous où venaient s’insérer les "pattes" du robot, ce qui permet de le faire fonctionner à distance. Cependant, les pattes n’ayant pas été positionnées au bon endroit, un contrôle des installations était nécessaire. Si l’on ne faisait rien, ce sont des instruments de haute précision de plusieurs dizaines de millions de yens qu’on laissait se détériorer. Avant que cela n’arrive, je suis retourné à l’intérieur pour remettre le robot à sa place. 
.../...
J’approche ma tête de cette bouche pour jeter un œil. A l’intérieur, tout est sombre, l’atmosphère est dense et donne l’impression que quelque chose de mauvais s’y trouve. Je commence à éprouver de la peur, mes traits se tendent. Mes oreilles bourdonnent, et d’un coup, je n’ai plus du tout envie de rentrer à l’intérieur. Alors que j’essaye de me reprendre, le chef me montre la paroi sur lequel est fixé le robot. C’est parce qu’il est mal installé que je dois rentrer. Mais quelque chose de sinistre flotte dans l’air et je résiste à l’envie violente de fuir qui s’empare de moi. Mais je n’avais plus le choix, je ne pouvais plus revenir en arrière.
.../...
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