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Natures Paul Keirn NATURES, SCIENCE & TRADITIONS, CONSOMMATION & SANTÉ

FUKUSHIMA - 17 mai 2011 - Quoi de neuf N°54 - Dernières nouvelles - NATURE(S)

17 Mai 2011 , Rédigé par Paul Keirn Publié dans #ENVIRONNEMENT MONDIAL

Fukushima nucleaire quoi de neuf N°54 - natures paul keirn FUKUSHIMA - ACTUALITES NUCLEAIRES EN DIRECT - REVUE DE PRESSE - DOCUMENTS

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 Traduction 

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____________________________________________________________________________

Pendant les travaux, la vente continue ! Les ventes de centrales bien sûr, et d'EPR en particulier ; les banques financent sans même être techniquement informées, à l'aveugle ; les ventes de pièces de missiles à l'Iran par la Corée du Nord, transfert techno avec ; A Jataïpur, en Inde, pas de problème, la centrale sera construite sur trois failles sismiques ; les parlementaires français en visite ont "apprécié le savoir-faire et la minutie d'Areva". Qu'ont-ils vus ? Qu'y avait-il à voir ? Des maquettes, c'est bien. Pauvres pantins du pouvoir ! Areva qui se demande face aux journalistes "Quel intérêt avons-nous à changer de politique énergétique ?".  Je peux répondre pour Areva : aucun ! Le pauvre M. Sorin, fils spirituel de Pellerin, rajoute un effluent verbal dont il a le secret : "en ces temps de probable catastrophe nucléaire au Japon, il ne fait pas bon pour une centrale nucléaire de cumuler les décennies d’activités" (je serais pro-nucléaire, je virerais M. Sorin, tellement nul qu'il disqualifie son propre camp, surtout après sa déclaration télévisée précisant qu'on ne pouvait pas parler de catastrophe en ce qui concerne Fukushima !).  Et M. Besnainou (Pdg de la filiale américaine d'Areva) d'ajouter (sans doute quelques coupes de Champagne aidant) : "l'accident de la centrale japonaise de Fukushima a amélioré les chances d'Areva outre-Atlantique". Ah ! Merci Fukushima ! Quel fin stratège ! 

Mais les travaux continuent ! Bon, le réacteur N°4 s'enfonce, c'est vrai, TEPCO l'a reconnu. Les autres réacteurs sont fondus et le corium sur la dalle de béton. Alors on évacue les populations un peu plus loin, au moins on ne pourra pas dire qu'on a rien fait (faut se couvrir, dès fois qu' "après" il y en aurait pour rechercher des responsables ! Pas possible ?). Voilà ! Pendant les travaux, la vente continue.

La meilleure forme de lutte n'est elle pas de démontrer, chiffres en main, qu'il est possible que le mix énergétique solaire, thermique, éolien & co couvre les besoins énergétiques, même à côut égal, même supérieur, sans engager des générations et des générations à gérer nos radieuses poubelles. Qui a ses chiffres ? Qui souhaite les exposer ? Vite ! Vite !

 JaitapurMarchf-2f501 jataipur manif

 

 

vendeur-chez-areva-pour-les-states.jpg 

M. Jacques Besnainou, le PDG de la filiale
américaine du groupe nucléaire Areva :

"l'accident de la centrale japonaise de Fukushima
a amélioré les chances d'Areva outre-Atlantique."

(voir plus bas)


PENDANT LES TRAVAUX...

 

Paru sur 20 MINUTES.FR (repris par Agoravox)

Pas question pour moi d'intervenir sous un pseudo. Je suis Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au Cnrs.
.../...
Cette affaire ne fait que commencer. Les sarcophages ne résoudront rien, sinon en cachant au public l'état des réacteurs. En cessant d'être arrosés, les éléments combustibles monteront en température. On ne connait pas l'état du soubassement, sous les réacteurs. Il doit être fracturé et la radioactivité polluera la nappe phréatique, filera dans la mer. Il sera alors techniquement impossible de contrer cette dissémination.

Il est effarant que les Japonais aient évacué 10.000 tonnes d'eau hautement contaminée, simplement dans la mer, quand les cuves ont été pleines, "en s'excusant auprès des riverains". N'importe quel bateau disposant de cuves (un vieux pétrolier prêt à partir à la ferraille) aurait pu siphonner cette eau, en s'ancrant dans le port. Quitte à l'emmener à 2000 bornes de là, quand ses cuves sont pleines, et à le couler, sans ouvrir ses cuves. La rouille aurait lentement fait son oeuvre et cette eau contaminée aurait été relâchée en 30 ou 40 ans. Mais ce pétrolier se remplissant d'eau contaminée, ça aurait fait mauvais effet. Sa photo aurait circulé partout. Les gens de TEPCO ont préféré se débarrasser de cette eau "en douce", comme un chat qui planque ses excréments sous un tapis. Relâcher cette eau en bordure de mer était la pire des choses à faire. Mais les Japonais sont dépassés. Il n'y a personne à la barre.

.../...

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fukushima-la-fin-du-monde-a-nos-94133

 

MAXISCIENCES
Japon : l’activité de la centrale de Hamaoka désormais suspendue

La centrale de Hamaoka est désormais hors-service. La fermeture du réacteur 5 samedi 14 mai à 4h GMT marque la fin de son activité. Toutefois, si les unités 1 et 2 ont été définitivement stoppées en 2009, l'arrêt des unités 3, 4 et 5 n'est quand à lui que provisoire.

http://www.maxisciences.com/centrale-nucl%E9aire/japon-l-activite-de-la-centrale-de-hamaoka-desormais-suspendue_art14618.html

 

reacteur s'enfonce fukushima ça penche

LE NOUVEL OBSERVATEUR - 12H49

Le Japon change de méthode à Fukushima, maintient son calendrier

TOKYO (Reuters) - Le Japon a dévoilé mardi un nouveau plan pour stabiliser la situation à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.../...Les autorités, cependant, se fixent toujours pour objectif de reprendre d'ici janvier prochain le contrôle de tous les réacteurs de la centrale, située à 240 km au nord-est de Tokyo

Tepco prévoit désormais de refroidir les réacteurs en y faisant circuler sans arrêt l'eau qui s'y trouve déjà. L'opérateur pense toujours pouvoir empêcher toute nouvelle fuite radioactive et fermer les trois réacteurs instables d'ici janvier 2012.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110517.REU9974/le-japon-change-de-methode-a-fukushima-maintient-son-calendrier.html             

TEPCO - Nouvelles révélations - 16 mai 2011

Mainichi quotidien - le 17 mai 2011

 

"le Système de refroidissement d'usine Fukushima No. 1 du réacteur ne fonctionnait déjà plus avant le tsunami...

Le système de refroidissement d'urgence du réacteur No. 1 de la centrale nucléaire de Fukushima ne fonctionnait pas avant le tsunami déclenché par le séisme du 11 mars selon les données publiées le 16 mai par Tokyo Electric Power Co. (TEPCO). 

On avait cru auparavant que le système de refroidissement d'urgence avait fonctionné jusqu'à ce que le tsunami frappe le réacteur No. 1. C'est sur cette base que TEPCO avait basé les résultats de son analyse des raisons de l'arrêt du système de refroidissement, dans l'idée que le système ait été mis à genou par le tsunami. 

TEPCO avait dit également avant la publication des résultats analytiques du 15 mai que le système de refroidissement est devenu inopérant en raison du tsunami. 

"la Pression à l'intérieur du réacteur est subitement tombée en raison de l'arrêt du système de refroidissement. Il a probablement été arrêté manuellement , "l'opérateur. 

Comme le tsunami aprochait de la centrale, les ouvriers ont essayé plusieurs fois d'arrêter le système de refroidissement, il s'en est suivi la perte des capacités du système. 

 Les données qui viennent d'être rendues publiques représentent 2900 pages.../...

"Le système de refroidissement du réacteur N°1 s'est automatiquement activé, mais environ 10 minutes plus tard la pression à l'intérieur du réacteur subitement baissé. On croit que le système de refroidissement d'urgence a été arrêté manuellement vers 15h00" 

"Tout laisse penser que les techniciens ont arrêté le système de refroidissement bien avant que le tsunami frappe l'usine, vers 15h30" 

Un fonctionnaire TEPCO a dit que les ouvriers ont probablement essayé de protéger l'intérieur du réacteur contre le refroidissement. .../...

les techniciens ont aussi commencé à relâcher de la vapeur pour libérer la pression du réacteur No. 1 à partir de 9h15 le 12 mars pour protéger l'enceinte de confinement contre une explosion. 

.../...

LA LIBRE BELGIQUE - LALIBRE.BE

En dépit de la fusion du combustible, nos objectifs ne changent pas", a assuré le directeur général adjoint de Tepco, Sakae Muto, lors d'une conférence de presse.

Sakae-Muto---vice-president-de-tepco.jpg

"Concernant le calendrier de réalisation de ces objectifs, il comprend plusieurs éléments d'incertitude et de risques, mais il n'y a aucun changement dans les buts annoncés précédemment", a renchéri l'entreprise selon un communiqué.

http://www.lalibre.be/actu/international/article/661353/fukushima-delai-de-sortie-de-crise-maintenu-malgre-les-degats.html

MEDIAPART - 13H00

Traduit de Arnie Gundersen, ingénieur nucléaire
http://theenergycollective.com/anjaatkinson/57515/fukushima-analysis-arnie-gundersen-nuclear-engineer

 Donc pour résumé, l'unité 1 est sèche et lecombustible nucléaire a fondu à travers le réacteur, et se trouvedonc maintenant posé sur l'enceinte de confinement. Ceci provoqueune exposition aux rayonnements ionisants très importante despersonnes travaillant à proximité. Cette exposition est estimé à70R/heure, ce qui revient à dire qu'une exposition supérieure à 4ou 5 heures entraine la mort (mort subite, pas provoquée sur le longterme). Les dispositions prises doivent donc être revues.
.../...
En résumé, l'enceinte deconfinement de l'unité 1 fuit ce qui ne permet pas à TEPCOd'injecter de l'azote pour stabiliser sa pression. L'unité 2 fuit etcontinue de remplir des bâtiments connexes et des tranchés hors dusite. L'unité 3 fuit également de la même manière que l'unité 2.Les trois enceintes de confinement de ces unités ont donc desfuites.

http://blogs.mediapart.fr/blog/nooneoverone/170511/20110513-fukushima-update-et-pendant-ce-temps-la-au-parti-communiste

LEPOST

Petites nouvelles de Fukushima

Tepco vient d'annoncer (17/05) que le condensateur a fonctionné moins de 10 minutes ( dans le numero 1) puis n'a plus fonctionné pendant 3 heures. Ce serait les employés qui l'aurait coupé car la pression du réacteur devenant trop faible ils auraient eu peur de dommages pour celui ci. Je me pose quand même la question si c'est une peur de dommage pour la sécurité de celui ci ou pour le fonctionnement futur, cela n'étant pas précisé.

http://www.lepost.fr/article/2011/05/17/2497157_petites-nouvelles-de-fukushima.html

L'unité 4 s'affaisse (ce qui est confirmé par TEPCO). La structure a été compromise suite au tremblement de terre et a l'explosion d'hydrogène qui a suivi. En cas de réplique ou d'une autre explosion ce bâtiment pourrait s'effondrer. TEPCO a également montré l'état de la piscine del'unité 4. Les images laissent supposer que les barres sontintactes. En conséquence le plutonium trouvé à l'extérieur dusite ne peut pas provenir de cette piscine.

LE MONDE.FR

Le Japon va accueillir des inspecteurs de l'AIEA à Fukushima

LEMONDE.FR avec AFP | 17.05.11 | 12h27

Le Japon est prêt à accueillir des experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour inspecter la centrale nucléaire de Fukushima. "Nous faisons notre possible pour garantir la transparence et accepter la venue d'enquêteurs de l'AIEA", a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano, lors d'une conférence de presse mardi 17 mai. Une équipe internationale d'une vingtaine de spécialistes de l'Agence sera au Japon du 24 mai au 2 juin pour analyser l'accident de la centrale. Ils remettront leurs conclusions lors d'une réunion de ministres au siège de l'AIEA à Vienne le mois prochain, selon M. Edano

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/05/17/le-japon-va-accueillir-des-inspecteurs-de-l-aiea-a-fukushima_1523161_1492975.html

 

...ET L'ALERTE A LA SECHERESSE EN FRANCE...

LEXPRESS.FR (AFP)

L'eau des fleuve est utilisée pour le refroidissement des réacteurs des centrales nucléaires. Mais la sécheresse menace ce circuit.

Avec la sécheresse, "il y a un risque pour les centrales nucléaires", reconnaît Martial Jorel, directeur de la sûreté des réacteurs à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). "Si le débit des fleuves devient insuffisant, les centrales ne peuvent plus être refroidies et doivent être arrêtées", ajoute Thomas Houdré, directeur des centrales nucléaires à l'Agence de sûreté nucléaire (ASN). 

ASN

Publications

Origines et niveaux d’activités des radionucléides artificiels dans les eaux du Rhône (France) au cours des quarante dernières années : vers une évaluations de la sensibilité radioécologique des systèmes aquatiques continentaux de surface. 

Près de vingt installations nucléaires sont implantées dans la vallée rhodanienne. La vallée est ainsi le siège de l’une des plus fortes concentrations d’industries nucléaires en Europe. Durant de nombreuses années, l’usine de retraitement du combustible irradié de Marcoule a représenté le terme source prépondérant de radioactivité artificielle pour les eaux du Rhône avec notamment des rejets liquides en isotopes du plutonium. La radioactivité artificielle observée dans le fleuve provient également du drainage des sols de son bassin versant marqué par les retombées des tirs et de l’accident de Tchernobyl. Ces apports ont conduit à une contamination quasi permanente des eaux du Rhône mais évolutive. Des séries chronologiques sur les activités en radionucléides artificiels sur la période de 1979 à 2002 permettent de mettre en évidence diverses réponses du système aquatique rhodanien au cours du temps et de définir un certain nombre de facteurs de sensibilité radioécologique pour les eaux de surface du milieu aquatique continental.

http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/Publications_documentation/BDD_publi/DEI/SESURE/Pages/Origines-et-niveaux-d-activites-des-radionucleides-artificiels-dans-les-eaux-du-Rhone-France-au-cours-des-2865.aspx

ASN

Impact de la sécheresse sur le fonctionnement des centrales

.../...Les dispositions à suivre en cas de sécheresse

Limitation des prélèvements d'eau

Pour minimiser l'impact des centrales nucléaires sur l'environnement, un débit minimal du cours d'eau est nécessaire. Les quantités d'eau prélevées sont mesurées par l'exploitant et transmises au service chargé de la police de l'eau (dépendant du ministère chargé de l'environnement) et à l'agence de l'eau dont dépend la centrale. Des vérifications des installations de prélèvement d'eau sont régulièrement effectuées par les pouvoirs publics.  

Surveillance de la température des eaux rejetées dans un cours d'eau

L'élévation de la température du cours d'eau après mélange avec les eaux provenant des circuits de refroidissement ne doit pas excéder, en général, 1 à 2 °C par rapport à la température amont. L'arrêté d'autorisation spécifie la température maximale de l'eau rejetée. Il précise également que si le cours d'eau a déjà atteint cette température, la centrale doit prendre des mesures ( par exemple, réduire la puissance de ses réacteurs). Des dérogations peuvent toutefois être accordées sur la température des rejets. 

Gestion des effluents radioactifs et chimiques

L'arrêté d'autorisation fixe des limites haute et basse du débit du cours d'eau à l'intérieur desquelles les rejets peuvent être pratiqués. Ces limites sont fixées pour chaque centrale en tenant compte des spécificités environnementales du site, comme par exemple les caractéristiques hydrologiques d'étiages ou de crues. 

Si le rejet n'est pas possible, les effluents sont stockés dans des réservoirs prévus à cet effet. Lorsque les réservoirs de stockage usuels sont pleins, l'exploitant peut utiliser d'autres réservoirs appelés réservoirs de santé maintenus vides en fonctionnement normal. Leur utilisation puis leur vidange sont soumises à autorisation préalable de l'ASN. 

Afin d'assurer une dispersion optimale des effluents dans le milieu récepteur, l'arrêté fixe des limites portant sur le débit d'activité (en Bq/s ; en moyenne sur 2 heures ou 24 heures), et sur l'activité volumique (en Bq/l ; mesurée après dispersion dans le milieu récepteur) pour certaines catégories de radionucléides. De plus :

un contrôle de la radioactivité est réalisé, avant rejet, dans les réservoirs destockage des effluents radioactifs ;

un seul réservoir est vidangé à la fois (à défaut, la vidange des réservoirs doit être coordonnée sur l'ensemble du site et effectuée sous certaines conditions) ;

le débit de vidange des réservoirs est ajusté de telle sorte qu'avant rejet dans le milieu récepteur, les effluents radioactifs vidangés subissent une pré-dilution (au taux de dilution minimal de 500) dans les eaux de refroidissement ou industrielles du site ;

un contrôle en continu de la radioactivité est réalisé dans la canalisation de rejets. 

La surveillance continue de la radioactivité du rejet comporte une alarme réglée à un seuil d'activité volumique fixé dans l'arrêté d'autorisation, dont le déclenchement entraîne l'arrêt du rejet. Par ailleurs, la surveillance dela radioactivité de l'environnement par l'exploitant porte sur différents points de prélèvements et mesures dont la nature, la fréquence et les localisations sont définies dans l'arrêté d'autorisation. Cette surveillance de l'activité s'effectue en particulier au niveau du milieu récepteur, de la faune, de la flore aquatique et des eaux souterraines.

 

...LES VENTES CONTINUENT !
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ACTUALITES-NEWS-ENVIRONNEMENT

A propos de la BNP - Sophia Majnoni, en charge du nucléaire à Greenpeace France 

« Les financeurs agissent donc de façon totalement irresponsable. BNP est ainsi la principale banque impliquée dans le prêt de plusieurs milliards d’euros qui financera 70 % de la vente des 2 premiers réacteurs EPR sur les 6 prévus en Inde, dans la région de Jaïtapur. Cette zone est traversée par trois failles tectoniques. Entre 1990 et 2000, pas moins de 3 séismes s’y sont produits, tous d’une magnitude supérieure à 5 sur l’échelle de Richter. La zone de Jaïtapur est classée à l’échelon 4 sur 5 sur l’échelle indienne du risque sismique, avec des séismes pouvant atteindre une magnitude de 7. L’opposition de la population sur place, principalement des agriculteurs et des pêcheurs, est massive : dans une région au risque sismique élevé et abritant une biodiversité exceptionnellement riche, ils vivent dignement des ressources naturelles (culture de la mangue, pêche artisanale) et ne veulent pas d’une centrale nucléaire. La catastrophe de Fukushima, en cours depuis aujourd’hui deux mois, rend d’autant plus scandaleuse et inacceptable l’implication de la BNP dans le projet d’EPR de Jaïtapur. La banque doit se retirer de ce projet »

http://www.actualites-news-environnement.com/26548-Fukushima-BNP-prepare-t-elle-prochaine-catastrophe-nucleaire.html

 

LE FIGARO

Pékin protège les trafics entre Pyongyang et Téhéran 

.../...

Dès les années 1980, les mollahs achètent des missiles nord-coréens qui serviront de modèle pour développer la famille des Shahab 1, 2 puis 3, capables de tenir en respect le Moyen-Orient. En réussissant en 2006 son premier test atomique, Pyongyang a relancé l'intérêt de l'Iran d'Ahmadinejad. Des experts Iraniens auraient assisté à l'envol du Taepodong 2, ce missile balistique longue portée qui s'échoua dans le Pacifique en avril 2009.

 

Désormais, les experts américains redoutent des transferts en matière d'enrichissement d'uranium, qui offre une alternative au plutonium pour la fabrication d'une bombe. Car, en novembre dernier, à l'heure où le programme atomique iranien montrait des ratés, le régime nord-coréen a surpris les États-Unis en dévoilant une usine d'enrichissement d'uranium ultramoderne sur le site de Yongbyon. Plus de 2000 centrifugeuses, issues de la filière pakistanaise d'Abdul Khan, qui pourraient produire suffisamment d'uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe atomique au bout d'un an. «Nous n'avons aucune preuve qu'ils peuvent faire tourner ces centrifugeuses. En revanche il est possible qu'ils exportent leur savoir-faire», explique Miles Pomper, du Monterrey Institute of International Studies.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/16/01003-20110516ARTFIG00748-pekin-protege-les-trafics-entre-pyongyang-et-teheran.php


LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE - 17 mai - 7H00

Après les événements de Fukushima, des parlementaires ont été missionnés pour réaliser une étude sur la sécurité nucléaire et l’avenir de la filière. Hier, ils étaient sur les sites d’Areva.

Hier, après une matinée passée à visiter la forge du Creusot et un après-midi sur le site de Saint-Marcel/Chalon, les membres de la mission parlementaire (à savoir, le député PS Christian Bataille, la sénatrice UMP Élisabeth Lamure et le sénateur UMP Didier Guillaume, rejoints par Jean-Paul Emorine, président des affaires économiques du Sénat) en charge de l’étude sur la sécurité nucléaire ont apprécié « le savoir-faire, la technicité et la minutie d’Areva ». Ils ont également constaté que « la fabrication des cuves, de la tuyauterie et d’autres matériaux font l’objet de contrôles multipliés et minutieux. La France n’a pas une industrie nucléaire négligée et relâchée. »

Cette étude menée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) n’a pas « vocation de rassurer, mais de constater la sûreté des installations nucléaires. À la fin juin, nous rendrons notre rapport », a tenu à préciser son rapporteur, le député Christian Bataille.

« Même si le risque zéro n’existe pas, surtout dans le cadre du nucléaire », n’a pas omis de rappeler le sénateur Didier Guillaume, les parlementaires n’ont cessé de marteler que « la France ne suivra pas l’exemple de l’Allemagne en sortant du nucléaire ».

http://www.lejsl.com/fr/accueil/article/5098925,1293/Mission-surete-et-securite.html

 

DURABLE - Prenons le temps

Fukushima, toujours en alerte radioactive

Le SORIN du jour :
..."en ces temps de probable catastrophe nucléaire au Japon, il ne fait pas bon pour une centrale nucléaire de cumuler les décennies d’activités et l’exploitation de ses réacteurs en zone sismique. Francis Sorin, catégorique, affirme que Fessenheim ne doit pas fermer"...

Bertrand Barré – Conseiller scientifique auprès du groupe AREVA

La question qu’il convient de se poser pour Bertrand Barré : « quel intérêt avons-nous à changer de politique énergétique ? Aujourd’hui, l’énergie nucléaire est la plus compétitive. Sortir du nucléaire, ce n’est pas un but en soi ». Difficile d’abandonner l’atome en ces circonstances de guerre énergétique au niveau international.

http://www.durable.com/actualite/article_fukushima-toujours-en-alerte-radioactive_1564

 

ENERZINE.COM

vendeur-chez-areva-pour-les-states.jpg 

Jacques, vendeur (content) chez AREVA pour les USA :

"l'accident de la centrale japonaise de Fukushima
a amélioré les chances d'Areva outre-Atlantique."


Areva, confiant dans la vente d'un EPR aux USA

Jacques Besnainou, le PDG de la filiale américaine du groupe nucléaire Areva a annoncé la possible commercialisation d'un premier réacteur EPR aux Etats-Unis entre 2012 et 2015, pour un mise en service en 2020.

Il a estimé que "la sûreté est devenue incontournable" avant d'ajouter : "nous sommes bien mieux placés sur le marché. Que les Sud-Coréens puissent concurrencer quiconque sur ce marché me paraît désormais improbable".

D'après Mr. Besnainou, "l'accident de la centrale japonaise de Fukushima a amélioré les chances d'Areva outre-Atlantique."

En réalité, le vrai problème constitue le vieillissement du parc nucléaire d'ici une décennie. Il a insisté surtout sur le fait que la maintenance et donc "les ajustements dans la sécurité des futures installations seront forcément coûteux."

http://www.enerzine.com/2/12025+areva-confiant-dans-la-vente-d-un-epr-aux-usa+.html

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Un technicien vérifie les niveaux d'eau dans le réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima. © Image Globe / TEPCO

 

LE CYCLE NUCLEAIRE EST EXTREMEMENT PRODUCTEUR DE CO2 :

PHILOSOPHIE MAGAZINE - PHILOMAG.COM

Kristin Shrader-Frechette est professeur à l'université Notre Dame aux États-Unis, rattachée aux départements de philosophie et de biologie, ainsi que directrice du « Centre pour la Justice Environnementale et la Santé des Enfants ».

KSF.jpg

L'argument qui affirme que l'énergie nucléaire est nécessaire pour lutter contre le changement climatique est complètement invalide. Comme je l'ai montré dans un article de 2009 dans Modern Energy Review, si l'on considère un cycle du combustible entier, l'énergie nucléaire a environ les mêmes émissions de carbone que le gaz naturel. On dit parfois à tort que l'énergie nucléaire a de faibles émissions de gaz à effets de serre parce qu'on ne prend en compte que les émissions du réacteur lui-même, et que l'on ignore les 13 étapes du cycle nucléaire complet. Cependant ce cycle est extrêmement producteur de CO2 - l'une des raisons étant que pour produire une quantité d'électricité donnée, il faut extraire un plus grand volume de minerai d'uranium qu'il ne faudrait extraire de charbon. L'uranium doit passer ensuite par des étapes de purification massive, de traitement et d'enrichissement, qui produisent une quantité élevée de gaz carbonique. Par ailleurs, comme mon article le rappelle, des chercheurs à l'université de Princeton, ainsi qu'au Département de l'Énergie des États-Unis, ont clairement montré que les énergies renouvelables pouvaient fournir tous les besoins en électricité. Enfin, l'énergie nucléaire est plus onéreuse que l'énergie solaire photovoltaïque ou éolienne - les agences de notation affirment qu'elle est environ quatre fois plus chère que cette dernière. Après tout, aucune centrale nucléaire n'a jamais été construite dans le monde sans financement public massif. Aux États-Unis, ceux-ci reviennent à environ 50% du coût des réacteurs. Si les énergies éoliennes et solaires avaient reçues de telles subventions, on utiliserait aujourd'hui partout dans le monde presque 100% d'énergies renouvelables. En résumé, l'énergie nucléaire est sale, chère et n'est pas nécessaire.

http://www.philomag.com/fiche-philinfo.php?id=244


 

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