Hotels, nichoirs et abris pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs

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Le long des allées du Jardin des Plantes, à Paris, à mi-chemin entre la Grande serre et le musée de paléonthologie, des panneaux  attirent l'attention : "hôtels de charme pour les abeilles sauvages". Comme tout le monde j'ai vu les problèmes de pollinisation, la mortalité des abeilles chez les apiculteurs. De grandes pollinisatrices ; les épandages de coccinelles par hélicoptère. Un vrai problème rencontré à quelques kilomètres de chez, moi en Provence, chez un agriculteur bio (voir garéoult.com). Moins d'insectes, c'est moins de graines, de fruits, de légumes. Alors, pour ceux qui le peuvent, réserver au fond du jardin un espace pour aider les insectes à se reproduire est forcément une bonne chose. 

Les deux textes suivants ont été recopiés pour en faciliter la lecture :

Des nichoirs ou abris ou encore hôtels à insectes s'imposent face à la disparition des pollinisateurs. Chacun peut y mettre du sien en fabriquant un de ces abris au fond de son jardin.

"Hotel de charme pour les abeilles sauvages

En france, il existe environ 900 espèces d'abeilles sauvages.

Celles-ci jouent un rôle important dans la pollinisation des plantse sauvages ou cultivées, c'est pourquoi il est important de leur laisser des espaces de reproduction.

Les insectes pollinisateurs sont la source d'un véritable service écologique aujourd'hui menacé par l'urbanisation, l'intensification de l'agriculture ou les changements climatiques qui perturbent leur population.

Si le symbole de cette menace est le déclin de l'abeille domestique, qu'en est-il des espèces sauvages les plus communes qui assurent une grande part du service.

Conçu par l'ONF en partenariat avec l'OPIE (Office pour les insectes et leur environnement), cet hôtel est destiné aux abeilles sauvages et aux insectes pollinisateurs. Des casiers ont été construits afin de reproduire différents habitats devenus rares et, ainsi, de favoriser l'installation des espèces butineuses qui les recherchent pour y installer leurs nids.

Toutes les abeilles sauvages sont bienvenues à l'hôtel !

Les abeilles rubicoles recherchent des tiges de plantes emplies de moelle suffisamment tendre pour qu'elles puissent y creuser facilement leurs nids aux dimensions qui leur conviennent.

Les abeilles charpentières exploitent le bois mort en le creusant (branches, charpentes non entretenues).

Les abeilles tapissières nichent dans des cavités comme du bois perforé par d'autres insectes tels que les coléoptères xylophages (aux larves mangeuses de bois) ou des fissures de rôchers.

Les femelles de certaines espèces tapissent leurs nids avec des fibres végétales ou en découpant de petits ronds dans les feuilles.

Les abeilles sauvages piquent-elles ?

Contrairement aux guêpes et aux abeilles élevées dans des ruches pour la récolte du miel, les abeilles solitaires n'attaquent jamais. Elles ne piquent que si on les saisit, si ce sont des femelles car les mâles ne possèdent pas d'aiguillon. Observons-les en toute sérénité."

Comment se présentent les nichoirs ou hôtels à insectes ? Derrière les panneaux, les passants peuvent voir les réalisations. De très belles réalisations que je vous invite à découvrir ci-dessous (les images sont cliquables pour être agrandies).

Joli et surtout utile !

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Bien sûr, dans ces textes, aucune critique des pesticides et des produits de Monsanto ! Aucune critique d'une agriculture non durable, toxique.

Des particuliers se lancent aussi dans l'aventure, comme en témoignes les images ci-dessous dans le cadre d'un troc aux plantes de l'association "Néoules en fleurs" (www.neoulesenfleurs.com). Néoules étant un petit village provençal.

A chaque insecte son habitat

La brique pour les guêpes solitaires

Une caisse perforée pour les coccinelles.

...Avec une piste d'envol pour le bourdon.

Des tuiles pour le lézard

Un bac rempli de végétation pour le hérisson (à renverser sur le côté) 

Un pot suspendu à un centimètre du sol et rempli de végétations
pour le forticule ou perce-oreille (Forficula auricularia)

Un peu de canneberge ou des bambous pour les Chrysophes,
dont chaque larve (ci-dessous) peut manger 250 à 500
pucerons pendant les trois semaines de sa vie larvaire.

Et l'auteur de ce bel hôtel à insectes. Félicitations !

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