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Natures Paul Keirn NATURES, SCIENCE & TRADITIONS, CONSOMMATION & SANTÉ

Gilets jaunes - Moratoire préalable aux négociations sur les surtaxes à venir

26 Novembre 2018 , Rédigé par Paul KEIRN Publié dans #DEFENSE DES CONSOMMATEURS, #ENVIRONNEMENT MONDIAL, #INDIGNÉ(E)S!, #Indignés !, #Macron

Gilets jaunes - Moratoire préalable aux négociations sur les surtaxes à venir

DES PISTES :
► Moratoire immédiat sur les hausses des taxes carburant de janvier 2019*
► Taxation des poids lourds étrangers (et camionnettes) pour usage des routes françaises
► Rétablissement de la TICPE (ex-TIPP) pour amortir tout nouveau choc pétrolier
► Indépendance de l’INSEE pour obtenir les vrais chiffres de l’inflation et du pouvoir d’achat 
► Affectation de la taxe sur les transactions financières (TTF) à la transition énergétique
► Boycott des entreprises étrangères en France qui paient leurs impôts à l’étranger
► Rétablissement de l’impôt sur la fortune
► Rétablissement de l’indexation des retraites sur le taux d’inflation (même s’il est sous-estimé)
* non négociable et préalable à toute négociation

Le bateau coule, les marins sont en train de se noyer dans la cale, alors le capitaine propose une réunion immédiates des officiers !

Nous allons parler de Darmanin et de sa manière de nous arnaquer, mais quelques mots paraissent nécessaires à la veille des déclarations d’intention du président Macron.

Faire des assises régionales pendant trois mois pour savoir ce que veulent les français est une insulte au mouvement des gilets jaunes et aux 77 % des français qui les soutiennent : cela fait des semaines que les français, sur tous les ronds-points de France, hurlent leur colère, pleurent de désespoir, perclus de taxes qu’ils sont à tout moment. 
C’est un  peu comme s’il disait, j’ai vaguement entendu quelques humeurs, de quoi s’agit-il ?

Mais il n’a pas compris : la baisse des taxes, c’est maintenant ou c’est le risque d'une guérilla civile permanente demain : le moratoire sur les surtaxes doit être un préalable à toute réunion.

Macron veut-il exaspérer les 80 % de français qui rejettent sa politique ? Veut-il que les permanences d’En marche brûlent partout en France ? Que les députés LREM soient agressés ? Les usines incendiées ? Veut-il la guerre civile ? C’est vraiment à se demander. Cela fait peur. On a l’impression qu’il peut passer en force, comme pour la réforme de la Loi travail, en écoutant puis en appliquant ce qui a été décidé antérieurement.

On ne fait pas retomber la révolte et le désespoir en organisant des commissions, alors que l’on réaffirme que la surtaxe sur les carburants sera appliquée comme prévu. C’est de la provocation. Il paraît que Macron aime cela. S’il persiste, il aura le retour de manivelle qu’on peut imaginer. Tant en France qu’au niveau mondial où il devient la risée des autres chefs d’état et perd ainsi tout crédit. 

L’ART DES VASES COMMUNICANTS : PARLER A RECETTE CONSTANTE.

Passons à Darmanin.  
En substance Darmanin ne cesse de répéter ceci : les gilets jaunes sont incohérents ou  « présentent des contradictions ». Si je baisse les taxes, il y aura moins de services publics, alors que le français en demandent davantage. C’est le « vous comprenez » si je prends d’un côté, je ne peux que retirer de l’autre et inversement. Comme on peut le voir sur cette vidéo "Le Grand jury - Darmanin"

Eh bien non : Darmanin nous roule en parlant toujours à recette constante : il ne va pas chercher l'argent là où il est !

Or les recettes de l’État pourraient être largement meilleures...Pour autant qu’il aille chercher l’argent là où il est. Chez les sociétés qui font des recettes en France mais paient l’impôt dans des paradis fiscaux, notamment.
A lui de dégager davantage de recettes, sans que les français en soient encore les contributeurs.

► Taxation des poids lourds étrangers (et camionnettes) pour usage des routes françaises
► Rétablissement de la TICPE (ex-TIPP) pour amortir tout nouveau choc pétrolier
► Indépendance de l’INSEE pour obtenir les vrais chiffres de l’inflation et du pouvoir d’achat 
► Affectation de la taxe sur les transactions financières (TTF) à la transition énergétique
► Boycott des entreprises étrangères en France qui paient leurs impôts à l’étranger
► Rétablissement de l’impôt sur la fortune
► Rétablissement de l’indexation des retraites sur le taux d’inflation (même s’il est sous-estimé)
* non négociable et préalable à toute négociation

EXEMPLE !

Le 20 octobre 2018, les députés (c’est-à-dire LREM) ont décidé d'annuler l'élargissement de la taxe sur les transactions financières aux transactions «intraday » qui devait s’appliquer au 1er janvier 2019.  C’est simple :  chaque fois que vous passez un ordre de boursier vous payez une taxe, mais pas plus d’une fois par jour ! L'élargissement de la TTF aux transactions engagées et dénouées au cours d'une seule et même journée avait été votée par l'Assemblée nationale, contre l'avis du précédent gouvernement. Bruno Lemaire s’y oppose et fait voter son annulation.

Les revenus de la TTF auraient pu être affectés à la transition énergétique. Ah non ! On pourrait faire fuir les boursicoteurs à l’étranger, faire peur aux riches. Toujours tout pour les déjà très riches.
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https://www.lesechos.fr/22/10/2017/lesechos.fr/030763588354_la-ttf-ne-s-appliquera-finalement-pas-aux-transactions-infra-journalieres.htm

Les députés ont décidé d'annuler l'élargissement de la taxe sur les transactions financières aux transactions «intraday ». (20 octobre 2018)
Le Premier ministre, Edouard Philippe, l'avait promis début juillet. La taxe sur les transactions financières (TTF) ne s'appliquera pas aux transactions « intraday » (infrajournalières) à partir du 1er janvier 2018. L'Assemblée nationale, qui examinait la partie recettes du projet de loi de finances 2018 vendredi, a abrogé la disposition du PLF 2017 qui le prévoyait. 

Pour mémoire, l'élargissement de la TTF aux transactions engagées et dénouées au cours d'une seule et même journée avait été votée par l'Assemblée nationale, contre l'avis du précédent gouvernement. Cette extension avait, sans surprise, été dénoncée par les représentants de la place de Paris et par les professionnels de la finance. Pour eux, elle constituait un handicap dans la campagne menée par Paris pour tenter d'attirer des institutions financières et des entreprises cherchant à s'implanter sur le continent dans la perspective du Brexit. 

Mais elle avait également fait l'objet d'une charge violente de la part de la Cour des comptes. En cause : le risque de contentieux avec les investisseurs étrangers. Ce n'est en effet qu'en fin de journée que sont établis les transferts de propriété des titres entre l'acheteur final et le vendeur. Comment, dans ces conditions, justifier qu'une opération réalisée en « intraday " doit être soumise au fisc français ?

« Si la TTF fonctionne bien, avec un rendement de 947 millions d'euros, la taxe intraday ne fonctionnera pas car il y a des difficultés techniques et nous serions le seul pays européen à l'appliquer au moment où nous sommes en train de faire revenir des emplois (de la finance) à Paris ", a justifié le ministre des Finances Bruno Le Maire lors du débat sur le projet de budget 2018.

Les députés ont supprimé vendredi soir, au grand dam des ONG, l'extension de la taxe sur les transactions financières aux opérations infra-journalières, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, au motif notamment d'attirer les banques cherchent à quitter Londres à cause du Brexit.

En savoir plus sur https://www.cbanque.com/actu/64941/les-deputes-suppriment-extension-de-la-ttf-aux-operations-infra-journalieres#cH1cO2btY8gE1CoE.99

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