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Natures Paul Keirn NATURES, SCIENCE & TRADITIONS, CONSOMMATION & SANTÉ

50.000 euros d'amende par la DGCCRF pour un influenceuse ! Enfin !!

15 Janvier 2025 , Rédigé par Paul Keirn

50.000 euros d'amende par la DGCCRF pour un influenceuse ! Enfin !!

L'influenceuse Bymounamour écope d'une amende de 50.000 euros de la DGCCRF
Salomé Ferraris
Le 14/01/2025 à 9:44
https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/l-influenceuse-bymounamour-ecope-d-une-amende-de-50-000-euros-de-la-dgccrf_AV-202501140307.html

L'influenceuse Bymounamour a été sanctionnée par la DGCCRF pour "plusieurs manquements préjudiciables" pour les consommateurs. En cause, l'insuffisance des mentions légales de son site de vente de produits de beauté.
50.000 euros. C'est le montant de l'amende prononcée à l'encontre de l'influenceuse Bymounamour par la DGCCRF, la Direction générale de la répression des fraudes. En effet, depuis le vote de la loi pour réguler les pratiques des influenceurs, ces derniers font l'objet de nombreuses vérifications de la part de l'organisme.

Ce lundi 13 janvier, la répression des fraudes vient d'épingler une nouvelle influenceuse, Hadja Diaby, plus connue sous le nom de Bymounamour. La jeune maman, s'est fait connaître en partageant des photos de son quotidien avec ses enfants à ses 96.000 abonnés sur Instagram. En parallèle, elle commercialise des produits de beauté et du prêt-à-porter via son e-shop.


Des manquements "préjudiciables"


La DGCCRF lui reproche ainsi "plusieurs manquements préjudiciables pour les consommateurs", notamment concernant le manque d'informations claires dans les mentions légales de son site.

En l'occurrence, Hadja Diaby n'a pas mis à disposition, de manière "lisible et compréhensible", des "informations relatives à l’exercice du droit de rétractation préalablement à la conclusion d’un contrat de vente à distance".

La créatrice de contenus n'aurait également pas communiqué à ses consommateurs "les coordonnées du ou des médiateurs dont elle relève". Enfin, elle ne les aurait pas informés de la "possibilité de s'inscrire sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique", détaille l'autorité sur son site.

En mai 2023, Bymounamour avait déjà été accusée par plusieurs consommateurs de ne pas livrer les produits de beauté à base de savon noir qu'elle commercialise sur son site. D'après France 3 Occitanie, certains clients auraient même subi des effets indésirables en utilisant ses produits, comme une sensation de brûlure sur la peau. Les mentions légales du site ne détaillaient en rien la composition des articles, bien que cela constitue une obligation légale.

L'influenceuse n'est qu'un énième exemple des dérives de certains créateurs de contenu, qui ont poussées la DGCCRF à réaliser des actions de "name & shame", qui consiste à afficher publiquement le nom des personnalités mises en cause pour des pratiques trompeuses.

L'an dernier, le vidéaste Le Paris d'Alexis avait été condamné à payer une amende de 3.500 euros pour "pratiques commerciales trompeuses commises dans le cadre d'une activité de marketing d'influence". Capucine Anav, Julien Bert, Illan Castronovo, Mélanie Orlenko ou encore Gulfer Taskiran ont été visés par la répression des fraudes en raison de pratiques illégales, en novembre dernier.

Salomé Ferraris

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