49.4 : le peuple est dans la rue

49.4 : Le peuple est dans la rue

Faut-il que notre seul moment de liberté commence quand le soleil se couche ?

Seulement quand vient la nuit, épuisé au travail tout au long du jour ?
Est-ce bien cela venir au monde sur cette Terre ? Et ce, tous les jours de notre vie ?

Sommes-nous vraiment dans le 7^e pays le plus riche de monde ? Mais alors où sont donc passées les richesses, si elles ne sont pas dans les mains de celles et ceux qui les ont produites ?

Et encore, la nuit est encadrée d’interdits croissant : de boire, de rire trop fort, de rouler trop vite avec une vignette F, G ou Z, attaché, sans mobile, à jeun ; de fumer ceci ou cela dans telle rue, sur telle plage, dans telle local ; de faire l’amour dans la nature.
Nous voilà libres ? Oui ! Assis, les bras croisés, muets, à la lueur glauque d’un réverbère.
Et encore, c’est louche. Vos papiers !
C’est ça la vie à genoux qu’ils nous autorisent à espérer ?
C’est ça leur démocratie ? C’est ça la liberté, l’égalité, la fraternité ?

Ils ont volé et dévoyé, vidé de leur sens ces mots que nos ancêtres avait conquis avec leur sang, leurs rires et leurs larmes en 1789, 1830, 1848, 1870, 1936, 1947, 1948, 1968.
 

Faut-il quand l’espérance de vie augmente, fruit de l’effort de toutes et tous, les marionnettes politiques des nantis, de ceux qui continuent de s’enrichir malgré les crises qu’ils ont créées, se permettent de rallonger notre temps de travail, pour mieux nous exploiter jusqu’à la corde, pour nous libérer du travail en mauvaise santé, au seuil de la mort, sans nous accorder ne serait-ce qu’une décennie de vraie liberté, de bonheur enfin serein ? Alors que c’est ce que voulons majoritairement.

Faut-il qu’ils décident pour nous de la quantité d’argent que nous aurons, des miettes qui nous seront jetées en pâture, de l’aumône de survie qu’ils érigent en Justice alors qu’elle n’est que charité ? Ce « juste assez », pour que celles et ceux qui ont survécu jusqu’à la retraite se taisent. Et que bientôt ils se taisent à jamais et au plus vite, ces improductifs boulets qu’ils sont. Que vous êtes à leurs yeux d’exploiteurs. Que vous serez bientôt.

Sachez qu’en taxant d’un centime d’euros chacune des 35000 transactions boursières toutes les secondes, on dégagerait 110 milliards d’euros par an. De quoi partir en retraite à 58 ans avec 2000 €/mois ! 1 centime d’euro puisé sur les plus riches !!

Même cela, Macron et ses clones, l’ont refusé lorsque cela leur a été proposé.
Qu’ils ne s’étonnent pas que la rue résonne d’un 49.4 qui réponde à tous les 49.3, violents dénis de démocratie. La violence, c’est eux.

PK