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Natures Paul Keirn NATURES, SCIENCE & TRADITIONS, CONSOMMATION & SANTÉ

Pour un retrait immédiat du glyphosate dans l'agriculture (RoundUp de Monsanto)

21 Octobre 2017 , Rédigé par Paul Keirn Publié dans #ENVIRONNEMENT MONDIAL, #DEFENSE DES CONSOMMATEURS, #DOCUMENTS à voir ou revoir, #SANTE PUBLIQUE, #INDIGNé(e)S

Pour un retrait immédiat du glyphosate dans l'agriculture (RoundUp de Monsanto)

Le document de l'excellente journaliste d'investigation Marie-Monique ROBIN est exemplaire. Je vous invite à le regarder, alors que dans le courant de semaine qui vient, les députés européens votent pour ou contre la reconduction pour 10 ans de l'usage du glyphosate.

Personne aujourd'hui, je dis bien personne, ne peut se permettre d'affirmer que le glyphosate, composant du RoundUp, n'est pas vecteur de cancers, de maladies dégénératives, de destruction des sols, de nouvelles résistances de bactéries et de dégénerescences finales des plantes par capture des oligo-éléments qui leur sont indispensables (chélation). Toutes les études indépendantes le montrent.

Les agriculteurs sont en difficulté ? Evidemment ! Mais vouloir s'en sortir ne pourra jamais justifier d'empoisonner les autres et de se mettre soi-même en danger. 

On ne nourrit pas ses enfants en empoisonnant ceux des autres. 
Les agriculteurs qui utilisent aujourd'hui le glyphosate mériteraient de tomber sous le coup de l'article 223-6 du Code pénal qui réprime l' "abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril" :
"Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 € d'amende." 

Au Sri Lanka, 24800 morts par l'empoisonnement des nappes phréatiques provoquant des dégénérescences rénales irréversibles. Dans les pays européens, c'est évidemment moins visible, mais bien réel (voir vidéo d'ARTE)

L'obligation faite à Monsanto par les autorités américaines de présenter ses documents de recherche (l'affaire des "Monsanto papers") a révêlé que le géant agrochimique sait parfaitement que le glyphosate est cancérigène. Monsanto a acheté la plume de salopards de scientifiques véreux, dévoyés, pour démontrer le contraire : le ghostwriting

Le journal « Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.
LE MONDE | 04.10.2017 à 06h41 • Mis à jour le 04.10.2017 à 10h14 | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel

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