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Gilets jaunes - JOUR 24 : un discours qui ne lâche qu'une seule mesure et garde le cap

10 Décembre 2018 , Rédigé par Paul KEIRN

Gilets jaunes - JOUR 24 : un discours qui ne lâche qu'une seule mesure et garde le cap

Juste un petit mot dans cet phase de l’ « après discours » présidentiel.
Un peu de décryptage que je n’entends pas sur les chaînes d’infos en continu

1 ► D’abord l’annulation de la hausse de la CSG sur les retraites de moins de 2000 €.
Lisez bien : annulation de la hausse !
C’est un « je ne vais finalement pas appliquer une seconde vague de hausse sur les retraites »
Mais la première vague reste en place ! Les retraités restent victimes de la CSG. Rien n’est changé.
Macron dans un « geste fort » - de qui se moque-t-on – n’applique pas une mesure qui allait encore aggraver la situation ! C’est de cela dont il faut le remercier !!!

La seule mesure qu’il faut revendiquer encore et encore c’est la réindexation des retraites sur l’inflation, sinon les retraités vont perdre 2 % de pouvoir d’achat par an, cumulés d’années en année. C’est inacceptable.

2 ► Les 100 euros (je ne sais pas si c’est net ou brut), disons net. Ils sont ponctionnées en partie sur la solidarité étatique, admettons et d’autre part sur une part du brut, les cotisations sociales salariales.

Note 22H40 - ce qui accordé par Macron est en fait 42 € de plus que l'augmentation automatique ! Une insulte !

Mais que sont les cotisations sociales salariales : c’est de l’argent qui va aux hôpitaux, aux retraites, à la santé en général. Ponctionner une partie des charges salariales c’est entamer le « salaire différé » : l’argent qui devrait vous être utile, en maladie ou à la retraite. Car il ne faut pas l’oublier, bien que cela soit rarement compris : votre salaire c’est en réalité la somme du salaire net + le part des cotisations salariales + les cotisations patronales, qui elles aussi alimentent la santé et les retraites. 
Avec une inflation, réellement au double de ce qui est annoncé, soit 4,6 %, les 100 euros seront vite absorbés. C’est de la mendicité. Bien sûr c’est mieux que zéro, mais c’est franchement minable, surtout quand on sait que par ailleurs la CICE, venant en aide aux entreprises, s’élèvent par cumul en 2019 à 40 milliards d’Euros.

La volonté que les entrepreneurs allouent une prime à leurs salariés ne coûte rien à l’état. A charge pour des entrepreneurs déjà chargés. 

► Une seule mesure est intéressante directement, et réclamée depuis longtemps, c’est bien sûr la défiscalisation des heures supplémentaires ; là encore, il s’agit de manque à gagner pour les caisses de l’état mais en rien une dépense.

Rien sur le retour de l’ISF, rien sur la CSG des retraités, peanut sur le smic, rien sur la fiscalisation du  kérosène et sur des dizaines de demandes des gilets jaunes, qui sont par ailleurs identifié depuis des heures aux casseurs. Ce qui n’est pas davantage acceptable.

Bref, le combat continue, je l’espère de tout cœur.

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